22 Septembre 2010
Running Wilde // Saison 1. Episode 1. Pilot.
Les créateurs d'Arrested Development (Mitch Hurwitz, Jim Vallely, Will Arnett) étaient de retour sur la FOX pour une nouvelle série : Running Wide. Globalement, Will Arnett prend une place monstrueuse dans la série et ce n'est pas déplaisant, il fait son mégalo à fond et sait en joué pour nous faire rire. C'était pas simple, c'était gourmand comme pilote mais c'était plaisant. J'avais plus l'impression de voir un film que de voir une future série mais pourquoi pas. Après tout, ce n'est pas la première série au pitch de cinéma qui réussit à se faire sur la durer.
Un homme riche, Steve Wilde, mais franchement stupide vivant à Beverly Hills tombe follement amoureux d'une jeune femme, Emmy Kadubic, qui n'accepte ni son style de vie ni ses valeurs. Chacun va alors devoir composer avec les défauts de l'autre...
Steve Wilde c'est le personnage qui peut être le plus antipathique possible. Will Arnett lui donne un côté complètement cinglé, j'aime l'argent et je le dépense pour faire des concours avec mon voisin. Le truc avec les chevaux c'était plutôt drôle mais mon moment préféré c'est quand il découvre son Award, ce truc moche et gigantesque prouve à quel point la série ne se prend pas au sérieux et que si elle en fait des tonnes, c'est pour mieux épier son public. Mais pour pleinement apprécié ce pilote il faut aimé Wil Arnett, sinon, je peux vous annoncez que vous détesterez. Comme l'acteur ne fait pas l'unanimité, c'est difficile de jouer sur tous les plans. J'ai bien rigolé grâce à lui et ses frasques, jusqu'au moment où l'on voit des flashbacks quand il était enfant.
Mais le problème vient de l'histoire qui défile peut être un peu trop facilement et vite. On n'a pas le temps de dire ouf que c'est déjà fini, que la chute de l'intrigue du pilote se défait très vite, trop vite. C'est pas forcément un problème en soi car cela ne gâche pas le plaisir de l'épisode. Une autre idée hasardeuse est de donner une voix off, la fille de Emmy Kadubic. Ca ressemblait drôlement à un film justement, j'espère que c'était juste une manière de faire parlé la fille, qui est muette (presque) tout le long de l'épisode. Comme elle a retrouvé sa voix, j'ai dans l'espoir qu'on stop cette mauvaise idée mais on n'est pas à l'abri. Car oui, Running Wilde c'est un peu comme au cinéma, un film de 26 minutes avec un début et une fin laissant envisagé une suite.
Je ne suis pas déçu car Will Arnett était là pour faire le show, la série pourrait même s'appeler le "Will Arnett Show" que cela n'en changerait pas le contenu. Si la détente est là, et bienvenue, c'est typiquement mon genre de sitcom, fraîche et illuminé, loin d'être une pâle copie d'une autre série, Running Wilde est bien unique en son genre. L'idée est bonne, j'espère juste qu'elle pourra durée et ne pas tombé dans le mépris total du téléspectateur.
Note : 7/10. En bref, assez convainquant pour moi avec un Will Arnett qui en fait des tonnes, et je l'aime pour ça !
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