22 Septembre 2010
Raising Hope // Saison 1. Episode 1. Pilot.
Voilà une nouvelle sitcom, par la FOX et tout d'abord je dois dire que ce n'est pas forcément la sitcom la plus poilante de la lucarne mais elle est suffisamment drôle. Créée par Greg Garcia, celui à qui l'on doit My Name is Earl reste dans un univers proche car bizarrement, j'ai retrouvé un peu des personnages de son ancienne série. Le plus flagrant c'est Virginia, qui m'a rappelée Joy. Bref, c'était sympathique et instructif (si l'on veut). Je pense que la suite va me plaire. En tout cas, j'espère.
A 23 ans, Jimmy Chance fonce droit dans le mur. Il n'a pas de but dans la vie, pas d'envie. Il nettoie des piscines pour gagner un peu d'argent et passe ses nuits à faire la fête. Il vit toujours chez ses parents. Tout va changer le jour où il a va coucher avec une femme envoyée en prison, ce qui l'oblige, le jour où elle accouche, à s'occuper lui-même du bébé. Sa famille va alors l'aider. Ou plutôt tenter de l'aider...
Je crois que l'on ai dans la parodie de la famille qui tente d'aider son fils a élevé un enfant. Et le tout fonctionne, j'ai beaucoup rigolé durant cet épisode grâce au bébé. Ca débute doucement, on présente les personnages principaux : Jimmy, le fils qui veut changer des choses dans sa vie (son dessin était plutôt drôle je dois dire, se retrouver sur une créature volante avec une blonde à la poitrine protubérante) mais c'est là que vient le problème. Il engrosse une criminelle qui va être exécuté. Il hérite donc d'un bébé. La mère l'appelle Princess Beyoncé mais au final, il s'appellera, comme le nom de la série l'indique : Hope. Il y a également Virginia, c'est la mère, elle est assez cadré, elle ne manque pas de faire rire et elle a un ton assez drôle. Burt, le père calme. Garret Dillahunt n'a pas encore prouvé qu'il peut être drôle. On a également Mike, le fêtard invétéré qui squatte le living room avec sa tente, la grand mère qui croit que son mari c'est Jimmy et enfin Sabrina, la caissière et magasinier au supermarché du coin. Une belle galerie de personnage tous plus incompatibles les uns que les autres, réunit autour d'un même endroit et d'une même histoire : élevé Hope.
C'est plein de bons sentiments, on ne s'ennuie pas alors que pourtant j'ai une facilité à ne pas aimer ce genre là mais je sais pas, c'était léger et enlevé, ça ne manquait pas de charme et c'était loin d'être rasoir et gonflant. Je pense que le fait que les "conseils" soit entrecoupés de scènes drôles comme dans la voiture ou la petite chanson (petite mention spéciale au flashbacks) ou encore quand il s'agit de changer le bébé et que Virginia vomie son déjeuné.
Raising Hope est pleine d'espoir comme l'indique son titre, elle a des idées et de la joie à revendre, c'est calme et pas étouffant. On évite ainsi les blagues pourris et le côté rasoir de élevé un bébé. J'espère que ce n'est pas un pétard mouillé, en tout cas, je le sens plutôt bien et sans être entièrement fan pour le moment, j'entrevois cette possibilité.
Note : 8/10. En bref, convainquant et décalé, Greg Garcia a encore frappé.
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