5 Avril 2011
United States of Tara // Saison 3. Episode 2. Crackerjack.
Cette dramédie est géniale. Elle allie cette saveur douce et sucrée d'un premier baiser amoureux et cette sensation étrange que cela laisse sur le tard. Une vraie série à la pérennité déjà estimée qui laisse une empreinte de pas à chaque épisode diffusé. "Crackerjack" est encore une fois ce petit bijou que j'adore. Une sublime écorce. En tout cas, les personnages rayonnent de cette candeur et de ce sublime teint encore une fois et je suis éberlué par tant de bonté.
Tout d'abord Tara. Ce personnage est certainement le plus complexe que Diablo Cody ait eu à écrire durant toute sa vie de scénariste et sa seconde réussite après Juno (Jennifer's Body étant l'exemple même du mauvais goût). On retrouve ici ce qui manquait dans le season premiere au final : de la folie des personnages. Entre T qui refait son apparition pour une scène finale tout simplement géniale (le face à face avec sa fille est excellent) et Soshana qui se prend pour la prof de psychologique dans la faculté où elle a décider de reprendre ses études. C'est d'ailleurs une excellente idée je pense. Le prof est un personnage que j'adore déjà et il semble très curieux de voir ce qui se cache derrière la maladie de Tara.
Pendant ce temps Charmaine est toujours éprise de son gros nounours. C'est fou mais je crois que je les trouvent sympas tous les deux ensembles. Charmaine était assez moyenne dans le season premiere mais là, elle rattrape le coche. A coup de phrases gluantes de sentiments que j'ai adoré écouter ou encore de petits moments drôles (je crois que la scène de massage reste quelque chose de classique mais excellent quand ça passe à l'écran.
Et enfin Marshall qui est toujours au coeur de sa relation. Son petit copain se pose une question : sont-ils un couple car il n'y a pas grand choix niveau mec gay dans le lycée ou parce qu'ils s'aiment vraiment ? C'est une jolie petite question bien philosophique à laquelle on va chercher une réponse durant la saison. Leurs films sont pas mauvais, surtout cette séquence burlesque et absurde sur fond de musique de Pulp Fiction. J'adore. L'ouverture de l'épisode était d'ailleurs très réussie dans le genre. Au final, ce second épisode était une petite perle dorée que je fais briller au soleil avec volonté.
Note : 8/10. En bref, "Crackerjack" réunira tous les fans de la série. J'en suis certain.
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