Critiques Séries : Bojack Horseman. Saison 1. BILAN.

Critiques Séries : Bojack Horseman. Saison 1. BILAN.

Bojack Horseman // Saison 1. 12 épisodes.
BILAN


J’ai pour habitude de vous parler d’un pilote et ensuite de vous faire un petit bilan de la saison (quand je ne me lance pas dans l’aventure de la critique épisode par épisode - que je ne peux malheureusement pas faire pour tout -). C’est ce que je voulais faire avec Bojack Horseman et puis j’ai vu le premier épisode. J’ai tout de suite eu envie de voir le second, plus le troisième, et ainsi de suite. Cette comédie est tout simplement l’une des meilleures nouveautés de l’année et elle nous vient de Netflix. En plus d’être une comédie originale et fraîche, c’est une série d’animation réussie. Je suis très sévère avec un genre qui me déçoit généralement mais pour le coup, j’ai tout simplement adoré. Bien plus que Rick & Morty qui était ma série d’animation préférée de l’année avant que je ne découvre celle-ci. Raphael Bob-Waksberg (qui a écrit un épisode de la comédie déjà oubliée Save Me pour NBC) se moque d’Hollywood et des gens qui y travail au travers du regard d’une ancienne gloire de la télévision des années 90. Déjà renouvelée pour une saison 2 de 12 nouveaux épisodes par Netflix, j’ai déjà hâte de retrouver Bojack Horseman l’année prochaine.

Vedette très appréciée d'une sitcom des années 1990, BoJack Horseman vit aujourd'hui à Hollywood, rejeté de tous et se plaignant de tout.

Par ailleurs, derrière les personnages de cette série se cache des voix que vous connaissez tous : Will Arnett (Arrested Development), Alison Brie (Community), Amy Sedaris (Alpha House), Aaron Paul (Breaking Bad) ou encore Patton Oswalt (Agents of S.H.I.EL.D.). C’est une vraie mine d’or des voix et elles sont toutes très bien utilisées. L’histoire de Bojack Horseman, le héros de la série est tout de même tirée par les cheveux (vous avez déjà vu un homme cheval ? Moi non). Mais justement, le côté complètement difforme et original du héros rend le tout encore plus drôle et attachant. On va en découvrir petit à petit plus sur lui, sur ses relations avec les autres personnages, sur le monde dans lequel il vit (à la fois d’un point de vue de son passé mais aussi par rapport au Hollywood des années 2010). Mais ce n’est pas qu’une comédie drôle, c’est aussi une comédie un peu plus dramatique. Il y a donc des tas de bons sentiments bien utilisés qui permettent de nous donner l’impression qu’au fond tout est possible. On peut aussi déplorer de nombreuses références culturelles. Il y a celles aux séries maison (House of Cards et surtout Orange is the New Black) mais aussi à d’autres séries comme Homeland (1.09) ou encore SVU.

Ces références sont terriblement bien exploitées surtout que la pop culture est un vrai livre ouvert dans Bojack Horseman. Il n’y a pas un épisode où il n’y a pas une référence à une série ou bien à un film. C’est aussi ce qui rend le tout finalement amusant pour quelqu’un comme moi qui adore les séries meta (j’aime beaucoup Community par exemple dans un genre qui pourrait être similaire). Mais Bojack Horseman devient réellement bonne grâce à son originalité. Petit à petit on se laisse avoir avec un héros qui au fond est assez saugrenu. On n’a pas l’habitude de voir ce genre de personnages et il n’y a que dans une comédie animée que l’on pouvait voir un tel héros. Le choix de l’animation, assez épurée et classe rend le tout encore plus intéressant pour le téléspectateur. Cela aide aussi à ne pas avoir envie de zapper une seule seconde. Car oui, je n’ai jamais eu envie de zapper un épisode. Il n’y a jamais de temps mort. On va donc suivre tout le monde dans des intrigues variées. On a donc le cambriolage chez Mr. Peanutbutter par exemple (1.10 si mes souvenirs sont bons), des trucs complètement dingues jusqu’au potentiel retour de Bojack Horseman sur le devant de la scène.

C’est là que son agent, Princess Carolyn est quelqu’un que j’aime beaucoup. Si son côté chat n’est pas ce que l’on peut voir de plus commun, justement Bojack Horseman ne cherche pas à faire de son héros la seule « anomalie ». Cela peut aussi servir de gag. Je repense encore à celui de la poule qui pond un oeuf dans un bar. C’était une scène brillante car le tout est tellement spontané. On n’a pas le temps de réfléchir que le téléspectateur est déjà en pleine hilarité. C’est rare de trouver des comédies hilarantes encore aujourd’hui, surtout quand elles mêlent tant de choses en même temps au sein d’épisodes de vingt minutes. Mais je constate que le résultat est bel et bien au rendez-vous et ce peu importe si au fond les personnages ont une vraie particularité. Finalement, je suis déjà dans l’attente de nouveaux épisodes. L’attente sera forcément longue mais je suis terriblement content qu’il y ait de nouveaux épisodes à venir.

Note : 8.5/10. En bref, une brillante comédie.

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