Critiques Séries : The Night Of. Saison 1. Episode 4.

Critiques Séries : The Night Of. Saison 1. Episode 4.

The Night Of // Saison 1. Episode 4. The Art of War.


Il y a quelque chose de terrible dans la vie de Naz mine de rien. Le pauvre ne méritait (probablement) pas ce traitement. Mais c’est aussi une façon intéressante et différente de nous plonger au coeur d’une histoire carcérale. C’est la première fois depuis un sacré bout de temps que je n’avais pas réellement apprécié une aventure en prison. A certains moments cela me fait penser à ce que Frank Darabont a pu faire au cinéma avec Les Evadés ou encore La Ligne Verte. Il y a cette ambiance particulière et très rustre qui n’est jamais là pour rigoler avec son héros. Naz ne nous dit rien que l’on n’ait pas déjà vu dans le premier épisode, mais c’est la première fois en quatre épisodes qu’on lui laisse raconter son histoire du début à la fin. Il y a de très jolies scènes dans cet épisode, dont le dernier face à face dans le tribunal avec Naz à la fin de l’épisode. C’est un moment important où il plonge dans ses souvenirs, cherche à se souvenir de ce qui s’est passé mais il n’y arrive pas. Naz est probablement innocent (et ce même si cela n’a pas encore été prouvé et qu’un twist est si rapidement arrivé) mais l’histoire n’a de cesse de nous rappeler qu’au fond il n’est pas là pour un court instant et qu’il va probablement rester en prison encore un bout de temps. Cette audience que l’on voit à la fin de l’épisode était un fiasco total.

Et dans un sens, cela peut se comprendre. Par ailleurs, à Rikers Island, la série ne dépeint pas la prison comme un havre de paix. C’est là que l’on retrouve un peu le cinéma de Darabont et sa vision dramaturgique de la chose, avec un brin parfois d’espoir et l’espoir ici notre héros va le trouver à la fin de l’épisode. Je me demande ce que cela va donner prochainement mais j’ai hâte de le découvrir. Naz est arrivé en prison sans connaître ce monde là et en ayant un peu de mal à s’intégrer. Désormais, il a compris à la fin de l’épisode ce qu’il devait faire afin de survivre. « The Art of War » ressemble comme les trois épisodes précédents à une façon de dépeindre le système pénal américaine et je trouve que la série est à son meilleur dès qu’elle tente quelque chose de naturellement plus procédurier. Comme dans cet épisode. The Night Of est aussi toujours aussi réaliste. Bien que je ne sois jamais allé à Rikers et que je n’ai jamais été jugé par le système pénal américain, on sent la volonté de la série de rester très proche de la réalité (et cela fonctionne d’ailleurs très bien). Finalement, The Night Of est donc une agréable surprise qui sort du lot et qui continue de briller au fil des épisodes. J’ai déjà hâte de voir le prochain épisode qui semble plein de promesses.

Note : 9/10. En bref, encore un solide épisode pour The Night Of.

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