Critiques Séries : American Horror Story: Delicate. Saison 12. Episode 2. Rockabye.

Critiques Séries : American Horror Story: Delicate. Saison 12. Episode 2. Rockabye.

American Horror Story: Delicate // Saison 12. Episode 2. Rockabye.

 

Après un premier épisode intéressant, « Rockabye » donne l’impression que la série a du mal à faire décoller son histoire. L’historie reprend où on l’a laissé dans l’épisode précédent alors que la police regarde les vidéos de surveillance d’Anna qui prouvent que personne à part son mari est entré ou sorti de l’immeuble. Elle pensait avoir été réveillé par un intrus chez elle mais cela pourrait bien être son imagination. D’ailleurs, cet épisode joue beaucoup sur la psychologie du personnage. La série est tournée à travers la perception de l’héroïne, Anna, et parfois American Horror Story: Delicate veut nous montrer que ce qu’elle voit n’est pas forcément vrai. En cherchant à nous faire douter de tout, la série aurait pu créer quelque chose de mystérieux et réussi mais c’est un peu l’effet inverse qui s’est produit sur moi dans cet épisode. Je trouve que « Rockabye » est un brin fainéant dans sa façon de développer la folie d’Anna. Tout est très esthétique, très travaillé sur le visuel mais le scénario manque de plusieurs points pour réellement nous offrir de bonnes surprises. 

 

Tout ce que la série tente de nous faire comprendre c’est que Dex pourrait bien être le vilain de l’histoire et que quelqu’un aide Anna à s’en rendre compte. Si c’est la révélation finale que Dex drogue sa femme et qu’elle a des hallucinations alors le tout est déjà prévisible et ennuyeux. Le casting est toujours solide ce qui permet d’offrir à certaines scènes un peu plus que ce que le scénario veut bien nous délivrer. Les pertes de mémoire constante de l’héroïne et la folie de cette dernière pourraient être des éléments de thriller psychologique intéressants mais American Horror Story: Delicate n’a rien à offrir de plus. On sent que la coquille manque de trouvailles pour apporter quelque chose de plus plaisant. American Horror Story: Delicate semble perdue entre toutes les références qu’elle veut faire aux films d’horreur qui l’inspire et une histoire qui a du potentiel mais qui ne décolle pas vraiment. Ce n’est que le second épisode et j’ai envie d’accorder le bénéfice du doute aux scénaristes mais je ne suis pas sûr que cela évolue vraiment. 

 

Halley Feiffer, qui a également écrit le premier épisode, ne parvient pas à sortir d’un cadre clinique et étouffant. Elle s’engouffre dans les recoins de son propre récit sans parvenir à faire éclore quoi que ce soit de mémorable. J’apprécie tout de même ce que Jennifer Lynch fait de la mise en scène. Elle tente de développer quelque chose avec certains moments de l’épisode (le miroir, les effets du temps qui passe sans que l’on ne s’en rende compte, etc.) mais ce n’est pas suffisant. Cette saison est adaptée du roman de Danielle Valentine Delicate Condition que je ne connais pas du tout mais Siobhan reste le vrai élément qui m’intéresse le plus dans cette série. L’emprise que ce personnage a sur Anna et la façon dont elle est toxique pour elle me fascine. Kim Kardashian a un rôle sur mesure qui lui va comme un gant et l’on sent que l’actrice s’amuse à l’incarner. C’est une force car cela risque bien de devenir le seul élément intéressant à suivre au fil des épisodes. 

 

Note : 4.5/10. En bref, American Horror Story: Delicate décroche en stagnant un peu trop. Si son imagerie et ses références restent sympathiques, que Kim Kardashian est toujours convaincante, le récit a du mal à décoller. 

Prochainement sur Disney+

 

Retour à l'accueil
Partager cet article
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
À propos
delromainzika

Retrouvez sur mon blog des critiques de cinéma et de séries télé du monde entier tous les jours
Voir le profil de delromainzika sur le portail Overblog

Commenter cet article