Critiques Séries : American Horror Story: Delicate. Saison 12. Episode 8.

Critiques Séries : American Horror Story: Delicate. Saison 12. Episode 8.

American Horror Story: Delicate // Saison 12. Episode 8. Little Gold Man.

 

Cet avant dernier épisode de American Horror Story: Delicate nous ramène à Manhattan en 1967 alors que Mia Farrow est en train de filmer Rosemary’s Baby. Clairement, ce film a influencé American Horror Story: Delicate depuis le début. On a alors un moment avec son mari, Frank Sinatra, qui la menace de divorcer si elle ne quitte pas le projet de film. Puis nous avons une scène de Mia Farrow qui a une hallucination dans son dressing, semblant être enceinte d’un bébé démon qui l’a conduite à se vider de son sang sur le sol. On découvre que la personne qui l’a sauvé n’est autre que Siobhan. Je dois avouer que cette introduction autour du tournage de Rosemary’s Baby est excellente. A la fois car elle permet de voir que Siobhan n’est pas nette (enfin on nous en dit plus sur elle !) et que l’histoire est bien plus large tout en offrant des références cinématographiques réussies. C’est d’ailleurs la partie la plus intéressante de cet épisode, même si la présence de Siobhan plus importante dans le présent permet tout de même d’avoir de quoi être rassasiés. 

 

Dans le présent, Dex et sa famille se préparent aux funérailles de Virginia. Après que l’on ait appris qui est réellement Dex dans l’épisode précédent, celui-ci ne fait pas grand chose de plus. On avait pu rencontrer sa première femme Adeline et sa mort n’est pas une partie de plaisir. Elle est même horrible. Ce que je reproche à American Horror Story: Delicate dans cette histoire c’est que l’on perd complètement le sens de l’horreur. Je n’ai pas ressenti quoi que ce soit. Adeline était sympathique mais le personnage, présenté comme ça de but en blanc n’a jamais été touchant. On ne peut pas s’attacher à elle. Pour ce qui est du reste, sa relation avec Anna reste assez mal fagotée par le scénario. Je préfère largement les errances d’Anna car Emma Roberts semble réellement impliquée dans le récit. Cela donne un peu plus de grain à moudre au moulin. 

 

La carrière d’Anna prend un tournant différent avec son Oscar. C’était assez prévisible qu’elle gagne le fameux « petit homme doré » qui donne son nom à l’épisode. On sait qu’Anna aimerait bien que sa grossesse se passe bien mais les hallucinations sont là et la paranoïa continue de s’installer. Je trouve que American Horror Story: Delicate use tout de même de beaucoup de facilités narratives, ce qui ne permet pas vraiment de toujours se prendre pleinement au jeu. Si l’épisode est parfois très efficace, il répète aussi pas mal de choses que l’on a déjà vu depuis le début de la saison. Je ne sais pas ce que la suite de la saison compte nous réserver mais j’espère surtout que American Horror Story: Delicate saura capitaliser sur ce qu’elle fait de bien, plus que ce qu’elle fait de lancinant. On sent l’envie mais la fainéantise du scénario rend le tout moins percutant à mes yeux. 

 

Note : 5/10. En bref, si la série en révèle plus sur son histoire, elle a du mal à se renouveler parfois. 

Prochainement sur Disney+

 

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