Chicago Med (Saison 9, épisode 6), Chicago Fire (Saison 12, épisode 6), Chicago PD (Saison 11, épisode 6)

Chicago Med // Saison 9. Episode 6. I Told Myself That I was Done With You.

Le diagnostic de Bert était inévitable mais je dois avouer que je ne m’y attendais pas non plus. Les histoires autour d’Alzheimer sont vraiment touchantes et donnent bien souvent l’occasion de tirer les larmes du spectateur. La façon dont la maladie se manifeste chez Bert suggérait que quelque chose n’allait pas. Une fois de plus Chicago Med démontre qu’elle sait raconter des histoires médicales avec une vraie émotion. Les scénaristes de Chicago Med prennent soin des personnages et des intrigues de chacun. Ce début de saison est pour le moment vraiment touchant même si d’un autre côté on ne sort pas de la mécanique usuelle de la série. J’ai eu de l’empathie pour Sharon alors qu’elle absorbait le choc, le chagrin et le poids des mots. Sa conversation avec Charles était un des moments forts de cet épisode. 

Dans le cas de Sharon, les complications sont exacerbées par le fait qu'elle avait déjà quitté Bert depuis longtemps. Malgré ses désirs passés de partir, elle ne peut plus le faire maintenant. Ils partagent non seulement des enfants et des petits-enfants, mais elle est également son contact en cas d'urgence et probablement son mandataire en matière de soins de santé. De plus, sa maladie progressive nécessitera de plus en plus d'attention avec le temps. C'est loin d'être une simple rupture pour pimenter le drame. C'est une séparation forcée, même si elle n'a rien de romantique. Sharon était justifiée de s'inquiéter de l'impact sur la nouvelle vie qu'elle avait construite. La conversation entre Sharon et Charles était cruciale car c'était l'une des rares fois où la télévision reconnaissait les difficultés des proches des personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer et leur droit d'être submergés par leurs émotions face à cette intrusion dans leur vie.

Avec tout un tas d’idées et de trouvailles, le scénario de Chicago Med nous offre des moments touchants et étonnants. Chaque semaine a son lot de bonnes surprises. L’histoire autour des problèmes financiers des gens fonctionne elle aussi car les séries Dick Wolf aiment beaucoup parler de problèmes de société dans des séries procédurales. C’est fait de façon soigné là aussi, laissant une fois de plus le téléspectateur avec un récit touchant. Les instincts de Zola, le discours de Marcel (oui, j’ai encore aimé quelque chose avec lui !), tout ça participe aussi à construire le reste de cet épisode. L’épisode est assez sombre dans son ensemble mais cela n’enlève en rien la réussite de cette série. 

Note : 7/10. En bref, Chicago Med continue de nous offrir des histoires touchantes et percutantes. 

Prochainement sur TF1 

Chicago Fire // Saison 12. Episode 6. Port in the Storm.

Il était temps que Chicago Fire passe à autre chose et cet épisode est celui du mariage de Brett et Casey. C’était une occasion de retrouver le personnage le plus niais de toute l’histoire de la série. Je sais que des gens aiment Casey mais je n’ai jamais réussi à me faire à ce personnage. Forcément, un épisode de Chicago Fire avec un mariage ne peut pas être un épisode que j’aime particulièrement. On ne parlera plus de mariage par la suite puisque Brett quitte la série. Même si je ne suis pas fan des mariages et de cette intrigue qui a tout de même trainé durant des épisodes, Brett a le mérite d’avoir une belle sortie et elle va me manquer dans un sens. Elle faisait partie des piliers de la série et Chicago Fire sans Brett cela sera forcément un peu étrange. Malgré tout ce que je déteste dans cette intrigue, cet épisode a tout de même réussi à me toucher. 

Même le retour de Severide est réussi. Chicago Fire fait du fan service avec tous ces personnages emblématiques de la série qui reviennent mais un seul être vous manque et tout est dépeuplé. Rien ni personne ne pourra remplacer Dawson dans Chicago Fire. Cette dernière était vraiment mon personnage fétiche aux débuts. Au delà de tout ça, c’est étonnant mais finalement Chicago Fire est peut-être capable de faire des choses bien. Cette saison reste médiocre comme la plupart des saisons depuis quelques années mais l’épisode ne donne pas la part belle uniquement au mariage. Ce dernier n’arrive pas tout de suite et nous avons donc l’occasion de voir les petits nouveaux. J’ai donc largement préféré que la série s’intéresse à Jason. Ce dernier est clairement ce qui est arrivé de mieux à Chicago Fire depuis le début de la saison (comme Dante avec la saison 10 de Chicago PD). 

Finalement, avec un mariage Chicago Fire ne donne pas forcément de place à des interventions mais elle donne la part belle aux personnages et aux interactions. Il y a forcément toujours un brin de procédural dans une telle série mais il n’était finalement pas nécessaire. Je dirais même que c’était inutile. Je garde un bon souvenir de cet épisode, peut-être même comme le meilleur de la saison jusqu’à présent (et ce n’est pas par nostalgie des anciens qui sont de retour). 

Note : 6/10. En bref, un mariage et quelques moments d’action permettent à cet épisode d’en faire le meilleur de la saison. 

Chicago PD // Saison 11. Episode 6. Survival.

Après avoir un peu fait le tour du casting, je dois avouer que je m’attendais à un épisode centré sur Voight. C’est désormais le cas avec cet épisode. Jusqu’à présent, la saison ne m’a pas plus emballé que ça. Il y a bien évidemment l’épisode sur Dante qui était réussi mais tout le reste ne m’a pas inspiré grand chose. Il était temps que Voight vienne prouver que Chicago PD a encore quelque chose à raconter. Avec une vraie équipe, Chicago PD fonctionne bien mieux que quand elle part en solo avec ses personnages. C’était le but de la série à ses débuts et les coupes budgétaires se font ressentir de plus en plus cette année. Mais par chance, un épisode sorti de nulle part peut encore nous surprendre. Cet épisode était très différent des précédents, ne serait-ce que par son excellente introduction. C’est ce genre de moments plus sinistres que je veux voir dans Chicago PD, pas les simagrées de Hailey et je ne sais qui. 

Certes, les affaires peuvent parfois toucher les personnages (c’était le cas de Atwater dans l’épisode précédent qui a pris une affaire personnellement) mais cela ne peut pas être le cas à chaque épisode. Pourtant, cette saison n’avait pas réussi à renouer avec l’esprit sombre de la série de départ. Cet épisode est par chance une occasion pour Chicago PD de montrer qu’elle en a encore à offrir. La vie personnelle de Voight ne prend pas le pas sur l’intrigue. C’est uniquement utilisé afin de faire évoluer l’affaire et de lui donner une raison d’aller au bout. Il parvient à tenir la moitié de l’épisode sur ses épaules (et ce comme Burgess dans l’épisode 3). Les meilleures scènes de cet épisode sont clairement au début de celui-ci alors que Chicago PD aborde une esthétique différente de ce qu’elle a pour habitude de proposer. 

J’aime quand une série policière peut me surprendre comme ça, qu’elle tente de nouvelles choses tout en gardant sa propre structure. Forcément, la seconde partie de l’épisode renoue avec ce que l’on voit chaque semaine. C’est un peu moins original mais pas forcément moins bon dans le sens où l’affaire en elle-même fonctionne de bout en bout. Une série procédurale doit se concentrer sur les affaires qu’elle propose chaque semaine et par chance Chicago PD a enfin trouvé une formule gagnante cette fois-ci. J’espère que la suite de la saison sera du même acabit. 

Note : 7/10. En bref, voilà ce que j’attends de Chicago PD.