Chicago Med (Saison 9, épisodes 7 à 9) : à fond la santé mentale

Il y a une thématique qui semble assez chère à l’univers Chicago cette année et c’est la santé mentale. Chicago PD en parle énormément grâce aux conséquences de la saison précédente de la série policière mais Chicago Med a tendance à oublier que c’est pourtant une thématique qui sied bien à l’univers médical. Avec tout ce que vivent les médecins de la série, il faut parler de santé mentale. Quoi qu’il en soit, avec un casting qui s’est réduit depuis deux saisons, Chicago Med a plus de temps à donner aux patients. C’est une chose que j’aime dans le genre médical car c’est ce que je viens chercher : des cas médicaux différents et variés qui permettent de poser des questions intéressantes sur l’éthique médicale, sur les avancées médicales (notamment l’IA l’an dernier) et tout ce qui peut aussi permettre de comprendre ce monde là. Chicago Med est probablement la seule série médicale capable de le faire, celle qui se rapproche le plus d’Urgences et du traitement très médical des histoires. 

Certes, Chicago Med a cette année aussi pas mal de relations entre personnages et romances à développer. Cela ne prend pas pour autant le temps le plus intéressant de la série : ses cas médicaux. Dans « Step on a Crack an Break Your Mother’s Back », Ripley et Charles doivent traiter un patient avec un trouble obsessionnel compulsif. Je n’ai pas souvenir que Chicago Med ait déjà traité de ces problèmes médicaux. C’est traité en surface dans cet épisode mais la série a tout de même quelque chose à raconter. J’ai préféré l’histoire d’Asher et Archer avec cette femme qui a un objet étranger coincé dans son coeur. C’est ce genre de cas originaux sortant du lot (qui sont probablement inspirés de faits réels) qui donnent à Chicago Med une allure de véritable série médicale qui parle de tout ce qui peut être surprenant dans le monde médical. L’histoire de Marcel qui se prend la tête avec le chef du service oncologie ne me surprend pas du tout. Marcel est un personnage qui a évolué depuis l’an dernier et que j’ai appris à aimer mais qui retombe toujours dans ce genre de travers ennuyeux.

Je ne dis pas que Chicago Med n’a pas besoin de drama mais la série n’en a pas marre de toujours faire de Marcel la tête de turque de la série ? A un moment donné il serait bon de le rendre plus intéressant que de lui donner la rôle du mauvais loup de la meute. J’ai donc largement préféré « A Penny for Your Thoughts, Dollar for Your Dreams » qui correspond un peu plus à l’esprit que j’attends de Chicago Med. Je ne suis pas fan de la romance de Archer qui traine dans ces trois épisodes. Je comprends le besoin de développer les personnages en dehors de leur vie professionnelle mais cela n’apporte rien de neuf au récit. A contraire je préfère ce qui se passe avec Ripley dans « Spin a Yara, Cet Stuck in Your Own String » alors que les conséquences de l’enquête pourraient être fatale aux personnages. Mais pas le temps de se concentrer là dessus, Ripley et Charles doivent s’occuper de membres d’une secte. 

J’ai toujours adoré les histoires de secte dans les séries et dans le genre médical cela donne des trucs vraiment intéressants. C’est artificiel en soi mais Chicago Med maîtrise assez bien son histoire. Les drames au sein de l’hôpital ont donc bien plus de pertinence que les romances sans le sou que Chicago Med tente de nous vendre. Pas forcément que des romances mais des relations personnelles. Tout le monde a droit à ses histoires de couple dans ces trois épisodes, même Charles dans le troisième épisode. Finalement, Chicago Med délivre trois épisodes très inégaux. Le premier est aux antipodes de ce que la série est capable de faire bien alors que les deux suivants, par la variété des cas médicaux, apporte quelque chose de neuf dans son ensemble. Je ne sais pas ce qu’il faut attendre de la suite de Chicago Med mais il y a du potentiel inexploité. 

Note : 3/10, 6/10 et 5/10. En bref, Chicago Med tente de trouver un certain équilibre. 

Prochainement sur TF1