Critiques Séries : The Sentinel. Saison 1. Pilot (Rentrée US 1996)

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The Sentinel // Saison 1. Episode 1. The Switchman.

 

Qui n'a jamais vu un épisode de The Sentinel ? Je pense que c'est l'une des séries les plus rediffusées en France et c'est cette série, qui aura marquée mon enfance dont je vais vous faire la critique. Un pilote teinté de répliques finalement très légères et ne volant pas haut, un scénario assez bancal et aussi vite écrit, aussi bien expédié. C'est vraiment la série d'action bas de gamme typique qui m'aura biberonné. Vous étonnez pas donc. Globalement c'était assez moyen, mais pour l'époque c'est assez sympathique sans oublier le fait que The Sentinel est loin d'être un chef d'oeuvre.
Après avoir vécu des années dans la jungle péruvienne lorsqu'il faisait partie des Forces spéciales de l'Armée américaine, Jim Ellison est revenu changé. Ses sens sont hyper développés. Policier dans la ville de Cascade, il va mettre à profit ses atouts, aidé dans sa tâche par le jeune anthropologue Blair Sandburg. Il est la Sentinelle !
Voilà, c'est fait, je revu ce pilote dont je ne me souvenais que de certains passages comme celui où Sandburg fait sentir les roses à Ellison ou encore quand il lui fait écouter des discussions de filles à son sujet. Cette scène fait vraiment bouche trou quand on y pense. Bref, le pilote s'ouvre dans la jungle, on retrouve James Ellison, il est devenu une vraie sentinelle aux sens multi-développés. Ca va très vite, on n'a pas le temps de dire ouf qu'on est déjà de retour à Harbor. On rencontre Banks qui je me souviens était un personnage que j'aimais bien. Il était gentil et avait un certain sens de la réparti que j'ai un peu retrouvé dans ce pilote. Quand au lieutenant Plummer, il n'y a rien a vraiment en dire tellement le personnage est inexistant et faisant simple office de petit désert pour dire aux hommes regarder la série.
Bref, The Sentinel c'est vraiment loin d'être une bonne série, elle est bourrée de défaut et en primeur, son scénario. C'est téléphoné, rapide et pas forcément efficace car si pendant environ 15 minutes on ne s'ennuie pas, on a quelques passages assez gonflants qui ne servent strictement à rien. Les aller-retour incessant d'Ellison à la brigade ou encore cette partie avec les épices au restaurant, inutile à souhait. Mais bon, l'arrivée de Sandburg apporte une touche d'humour à la série pour éviter de se prendre la tête et par la même occasion tenter d'oublier les défauts de la série.
Je vais donc finir par le héros de la série, le très charismatique Richard Burgi, l'incruste de série né. Et bien ce n'est pas joyeux. Ce personnage de James Ellison est assez rustre, passable mais il reste quand même attachant car c'est le petit american hero que beaucoup aurait rêver d'être quand ils étaient gosses (je me cache). Le flic qui sauve tout le monde, qui arrive même à balancer une bombe qui ressemblait plus à un jouet qu'autre chose, sentir des tonnes de parfum pendant que Sandburg drague la vendeuse, sentir de son toucher les différentes cendres, ... Richard Burgi est loin d'être l'acteur du siècle mais je lui laisse le crédit de donner un peu de saveur au personnage en restant de marbre. Il arrive ainsi à faire rire sans forcément le vouloir. De l'autre, il y a Sandburg. Alors lui c'est le roi de la beaufitude. Je me demande comment un(e) costumier(ère) a pu osé habiller le personnage comme ça car même dans les années 90, personne ne portait des jeans avec des trucs rouges cousus à la hauteur des genoux, des vestes violettes d'un genre que je ne connaissais pas. Non mais sérieusement, c'est pas parce que le personnage est le baba cool assumé qu'il faut le jouer jusqu'au déguisement. Là, c'est d'un ridicule. Ca tue sur place quand on y remarque avec un oeil acéré comme le mien aujourd'hui.
Ainsi, le pilote de The Sentinel prouve que c'est un simple cop show traditionnel au double héros qui donne du cachet au final aux personnages mais les intrigues sont vraiment a retravaillé. C'est bien le genre de série que je verrais sur la CW moi si on était en 2010. Mais bon, Richard Burgi aura quand même bercé mon enfance dans la peau du Sentinel et a y voir, je ne vois pas du tout de ressemblance avec Nikita pour laquelle on avait accordé ce genre de crédit. Cependant, ni bon, ni mauvais, ce n'est ni une surprise ni une mauvaise série. Ca manque juste de travaille autour d'elle.

Note : 4/10. En bref, je me demande comment j'ai pu autant aimé cette série quand j'étais enfant mais c'est une simple erreur de jeunesse au final.

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