Critiques Séries : Ballers. Saison 1. Pilot.

Critiques Séries : Ballers. Saison 1. Pilot.

Ballers // Saison 1. Episode 1. Pilot.


Convaincre Dwayne Johnson (Fast & Furious 7, G.I. Joe) de faire une comédie pour HBO, ce n’était peut-être pas ce qu’il y avait de plus facile vu son planning chargé et pourtant, ils ont réussi. Je me demande cependant si au fond HBO ne cherche pas encore un peu son nouveau Entourage (même si dans un sens on peut parfois retrouver un peu de cette ancienne comédie dans Silicon Valley) et Ballers pourrait soutenir la comparaison. Peut-être car Stephen Levinson, producteur d’Entourage, est aussi le créateur de Ballers et que Mark Wahlberg est producteur des deux séries. Cependant, le résultat est un peu moins bon que prévu. J’étais très excité à l’idée de découvrir cette comédie qui nous plongeait dans l’univers du sport mais de façon complètement différente. Car le but de cette série n’est pas vraiment que de nous parler de l’univers sportif de ses personnages mais aussi de faire tout un tas d’autres choses et de les voir dans leur vie de tous les jours. Vous allez dire, comme Entourage dans un registre différent. Exactement. On se concentre dans un premier temps sur Spencer incarné par Dwayne Johnson, un ancien joueur de la NFL qui tente de se trouver des occupations maintenant qu’il est à la retraite. Il se retrouve aux côtés de Jim (incarné par Rob Corddry) qui a tout du personnage un peu barré dans son esprit qui veut tout faire (et qui va probablement échouer aussi).

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Si globalement ce n’est pas forcément une mauvaise série, ce premier épisode n’est pas la meilleure introduction qu’ils aient pu faire autour de cet univers. Je suis persuadé que Ballers aurait pu être un peu plus dense et nous montrer l’envers des personnages de façon un peu plus intelligente. Cette exposition ressemble à une exposition et rien de plus. L’enjeu de Ballers est donc de nous raconter comment un ancien footballeur américain star peut occuper sa retraite et faire d’autres choses de de sa vie. Mais ce n’est pas le seul truc qu’il y a dans cet épisode et c’est là qu’entre en jeu le côté plus dramatique de cette série avec Rod, un ancien ami de Spencer lors de son temps à la NFL qui est mort dans un accident de voiture et qui laisse toute sa famille sans testament et sans assurance vie. C’est ce qui va donner envie à Spencer de se construire un futur. L’aspect dramatique a beau être l’un des intérêts de Ballers, c’est aussi l’un des éléments qui casse complètement le rythme de ce premier épisode. J’aurais largement préféré que ce premier épisode soit drôle du début à la fin car question comique, il n’y a presque rien du tout à se mettre sous la dent. C’est une comédie qui a donc plus le côté « feel-good » qu’autre chose. Ce n’est pas forcément une mauvaise chose car je ne cherche pas toujours à rire mais ici, il manque un truc.

On a parfois aussi l’impression que Ballers se repose un peu sur Dwayne Johnson. Ce dernier est la star de la série et justement, en se reposant un peu trop sur sa carrure et ce qu’il impose, la série échoue. Du coup, le seul élément intéressant de cet épisode c’est quand il nous introduit réellement les personnages et ne nous donne pas l’impression de voir quelque chose de bancal et banal qui reste superficiel et se concentre donc sur son héros (et rien de plus). Ballers parvient également à faire tout un tas d’autres choses et notamment introduire des pistes pour la saison. C’est un autre des atouts de ce pilote. Cela permet de nous plonger un peu plus facilement dans l’univers de cette série et ce n’est pas plus mal. On a envie de découvrir la suite sans être complètement convaincus que cela a énormément de potentiel (enfin, de mon point de vue). Côté mise en scène, Peter Berg (The Leftovers, Bloodline) nous permet de retrouver le réalisateur de Battleship plus que celui du pilote de The Leftovers. C’est un atout qui ajoute forcément beaucoup de superflu ici et là. Finalement, Ballers est une série assez amusante qui globalement parvient à nous offrir quelque chose d’efficace sans pour autant en faire des caisses. Dommage que cela ne force pas plus et que cela reste parfois médiocre.

Note : 5/10. En bref, un premier épisode décevant malgré quelques bonnes idées et un Dwayne Johnson toujours cool.

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