1 Juillet 2015
L’une des forces de cette saison 5 aura été de sortir les personnages du schéma que la série avait installé jusqu’à présent. De plus, cette saison boucle plus ou moins tout, laissant le téléspectateur sans le besoin absolu de revenir. La première partie de la saison est cependant très différente de la seconde. La seconde partie sert de longue introduction à la saison 6 afin de réunir les protagonistes autour de diverses intrigues. La première partie de la saison était différente car elle accélérait énormément les choses. On s’était alors retrouvé à Terminus à la fin de la saison 4 et c’est ici que l’on reprend les hostilités dans ce nouvel épisode. J’ai bien aimé ce que The Walking Dead tente de faire de ce point de vue là tout en développant également de nouveaux personnages. Le seul truc c’est qu’ils ont décidé de tout déconstruire au bout de deux épisodes. Je pensais que Terminus servirait d’intrigue pour au moins la première partie de la saison mais non, c’est tout le contraire. Rapidement, la série va nous embarquer dans des aventures complètement différentes. La série a donc voulu revenir cette année à ce qu’elle est depuis le début : une série sur des survivants qui tentent de survivre face à toutes les hostilités possibles de la nature. Les quelques errances de la saison précédente n’était pas forcément la meilleure idée de toutes.
Du coup, après avoir parlé cannibalisme (qui permettait de mettre les personnages face à une autre menace que celle des zombies), la série permet de nous offrir des choses complètement différentes (la mort de Gareth, la jambe infectée de Bob, …). Si The Walking Dead a opté de ne pas faire de Gareth le nouveau grand méchant de la saison c’est uniquement car la série n’a pas voulu de méchant particulier. Mais créer tout un tas de menaces complètement différentes. Ensuite, nous allons assister à une vraie mise à jour sur tout un tas de personnages dans des sens complètement différentes. J’ai logiquement adoré certaines histoires plus que d’autre mais cela a aussi permis de rappeler que The Walking Dead n’est pas une série centrée que sur Rick. Il y a donc eu Beth (pour un retour aussi réussi qu’inattendu), Daryl et Carol en mode World War Z, de nouvelles menaces alors que l’on retourne à Atlanta avec au milieu de la saison la mort de plusieurs personnages impactant forcément la suite de la série : Beth notamment. Mais ce n’est pas la seule chose importante puisqu’avec des personnages comme Dawn (qui ne passera pas non plus la mi saison), la série a voulu étendre son univers vers de nouveaux horizons tout aussi réussis que ce qu’elle avait déjà pu faire par le passé.
Tyreese offre la finesse et l’émotion du retour, Aaron le petit nouveau, Rick et puis l’arrivée à Alexandria qui change forcément beaucoup de chose dans la dynamique de la série. On a ici l’impression d’être chez les Autres de Lost. Ce n’est pas la première fois que The Walking Dead tente de mettre en scène une intrigue proche de celle de Lost mais cela fonctionne parfaitement car justement, cette ville sensée être un havre de paix va aussi rapidement se transformer en véritable enfer. Rick ne comprend pas le fonctionnement de cette ville, surtout car il ne peut pas rester là sans être un meneur. Petit à petit, The Walking Dead s’efforce à montrer qu’il est le héros de l’histoire, qu’il n’a pas survécu avec ses amis pour rien même si ces derniers vont aussi lui tourner le dos à un moment donner. Finalement, cette saison 5 de The Walking Dead est une réussite, gâchée par moment par sa volonté d’aller de partout et d’enchaîner tout dans la première partie de la saison. Si cela change du rythme auquel The Walking Dead nous avait initié au départ, je pense que ce n’est pas forcément ce qu’il y a de plus réussi pour autant non plus. La seconde, longue introduction à la saison 6, est bien plus intéressante à mon goût.
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