25 Janvier 2018
X-Files // Saison 11. Episode 4. The Lost Art of Forehead Sweat.
Avec un épisode bourré de nostalgie, X-Files parvient à délivrer son meilleur épisode depuis un bout de temps. Il y a un brin de pathos à la fin de l’épisode, un personnage qui meurt, mais globalement c’est très réussi. Je dois avouer que je ne m’attendais pas du tout à un tel résultat mais il faut bien avouer qu’un épisode Darin Morgan ne peut jamais être mauvais. Ce sont les épisodes les plus farfelus de la série et celui-ci ne fait pas d’exceptions. C’est en tout cas un scénariste que j’adore toujours autant et qui me fascine par sa capacité à complètement démonter X-Files sans jamais la dénaturer. L’épisode est avant tout là dans un but comique, plus que tout le reste et cela fait la force de cet épisode. L’épisode est bourré de références en tout genre, toutes très soignées et surtout bien utilisées. C’est ce qui me fascine avec X-Files, la capacité de cette série à se remettre en question par moment. Avec de solides dialogues et une intrigue comme celle de cet épisode, X-Files permet de me surprendre pour la première fois depuis le début de la saison. Tout devient très rapidement hilarant, alors qu’au départ X-Files n’est pas forcément la série la plus comique de l’histoire des séries. Mais Darin Morgan connait très bien les personnages, ce qui délivre forcément de très bonnes surprises.
Darin Morgan est malin, créant une timeline alternative dans laquelle Mulder et Scully seraient en train de travailler avec Reggie Something depuis le début. Ce ne serait pas Darin Morgan sans un brin de nostalgie non plus. Reggie Something a une théorie selon laquelle le Mengele Effect a été créé par le Dr They, un scientifique fou cherchant à manipuler l’esprit des américains dans son propre but. Le cold-open s’impose tout de suite et parvient à démontrer très rapidement pourquoi c’est un épisode de Darin Morgan et de personne d’autre. Il y a déjà sa patte dès le départ et cela ne fait que grandir au fur et à mesure que l’épisode avance. Grâce à toutes les surprises dont l’épisode est fait, celui-ci parvient à nous offrir de grands moments où David Duchovny et Gillian Anderson semblent réellement s’éclater, bien plus que ce que l’on aurait pu croire au départ. En jouant aussi avec la réalité et notre vision de cette réalité, X-Files délivre ici l’un de ses épisodes les plus inspirés que l’on ait pu voir depuis sacrément longtemps. Surtout que la série ne lâche pas non plus la nostalgie, délivrant pas mal de bonnes surprises. Que demander de plus désormais si ce n’est que j’ai hâte de voir la suite de la saison (et j’espère presque voir de nouveaux épisodes de Darin Morgan).
Note : 10/10. En bref, brillant.
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