28 Mai 2021
Big Shot // Saison 1. Episode 6. Carlsbad Crazies.
Ce nouvel épisode de Big Shot donne l’impression que l’on arrive enfin au coeur même de la série après que l’on ait passé la première partie de la saison à présenter tout le monde dans des intrigues indépendantes. Cet épisode nous offre de l’émotion et une morale très Disney certes mais qui s’avère séduisante pour l’esprit de Big Shot. Plusieurs personnages vont apprendre de leurs erreurs et c’est aussi pour cela que la série a clairement été créée. Dans l’épisode précédent, le père de Louise était arrêté sauf que tout cela a des conséquences encore dans cet épisode et notamment au lycée de Westbrook. Si les amies de Louise tentent de la rassurer sur le fait que tout sera oublié d’un coup de baguette magique, il est difficile d’oublier ce qu’il a fait quand le gymnase porte son nom et qu’il est désormais sur le banc des accusés. Tout cela est intéressant car cela permet de bousculer à la fois les relations entre les personnages et d’offrir une toute nouvelle dimension au récit. Cela donne des perspectives et des intrigues avec une morale (notamment sur la présomption d’innocence ce qui ne m’étonne pas de David E. Kelley qui a toujours défendu ce genre de propos dans ses séries).
Le coach Korn est sous le coup de la pression. La menace du boycotte ne peut que rendre la vie difficile à l’époque et alors qu’un recruteur pour la fac pourrait être une belle opportunité pour Louise. Les défis (notamment Dean Thomas qui garantie que les filles vont gagner le match). Tous les évènements autour du père de Louise permettent à Big Shot d’avoir une certaine continuité dans les intrigues développées jusqu’à présent. A la fois pour Louise mais aussi pour le groupe dans son intégralité. A partir de tout ça, l’épisode peut réellement commencer. Les Sirens vont alors apprendre chacune des autres et surtout ce que c’est que de soutenir une amie, une coéquipière car c’est ce qui se passe dans les équipes sportives : il faut se soutenir. Dans un sens, c’est le message de tolérance qui est séduisant ici. Coach Korn et Coach Holly ont chacun leurs petites aventures alors qu’ils vont aussi avoir droit de comprendre ce que c’est que de coacher une équipe. Les deux ont des visions différentes et pourtant ils se retrouvent sur pas mal de choses.
Big Shot vient donc rappeler qu’il est important de rester soi-même, peu importe ce que les autres peuvent penser du moment que l’on a des gens qui nous soutiennent. Je crois bien que « Carlsbad Crazies » est mon épisode préféré de Big Shot jusqu’à présent. Au fur et à mesure que la saison évolue, les personnages grandissent et apprennent de leurs erreurs. John Stamos continue d’être cette figure paternelle dont la série a besoin et permet aussi de solidifier tout le récit.
Note : 6.5/10. En bref, Big Shot continue de grandir et d’offrir à ses personnages de beaux moments.
Disponible sur Disney+
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