14 Mars 2022
Winning Time: The Rise of the Lakers Dynasty // Saison 1. Episode 2. Is That All There Is?
Jonah Hill, réalisateur de cet épisode, fait de vraies propositions à mi chemin entre le documentaire et une série sortie d’un autre temps. Ce second épisode est aussi dans la continuité du précédent en nous plongeant de façon soignée et intelligente dans l’univers des Lakers et ses propriétaires déjantés. L’épisode est gonflé de moments divertissants et intéressants qui permettent aussi de cerner cette époque et ce qui s’est passé. Le casting de Winning Time: The Rise of the Lakers Dynasty est forcément important et celui-ci continue de m’impressionner. Notamment avec l’arrivée du propriétaire des Boston Celtics : Red Auerbach incarné par non plus ni moins que l’excellent Michael Chiklis (qui se fait bien trop rare à la télévision). La rivalité entre les Celtics et les Lakers ne fait que commencer mais c’est justement ce qu’il y a d’excitant là dedans. Sans rivalité dans le monde du basket, Winning Time: The Rise of the Lakers Dynasty ne serait pas aussi percutante. Le premier épisode était surtout là pour présenter les personnages alors que ce second épisode nous permet de réellement plonger un peu plus dans les déboires qu’ils ont pu connaître.
Le premier épisode était centré sur Jerry Buss et la façon dont il a réussi à devenir propriétaire de la franchise. La meilleure rivalité de l’histoire du basket peut enfin commencer. La première rencontre entre Red et Buss est parfaite. Outre le fait que Chicklis entre dans le rôle de façon étonnante (notamment la façon dont l’acteur a été grimé), c’est un face à face électrique qui donne un petit coup de fouet à la saison et lui permet d’évoluer rapidement. Le scénario parvient à construire une rivalité grâce à des dialogues percutants et ciselés mais pas seulement. En dehors des discussions sur le basket en lui-même qui me permette d’en apprendre sur les Lakers et les Celtics (car je ne suis pas un fan de basket), Winning Time: The Rise of the Lakers Dynasty a une approche à la fois de soap et de série sur le monde du sport qui continue de faire tout son intérêt.
Jerry West de son côté est capable d’être quelqu’un d’imprévisible. C’est quelqu’un qui n’est pas capable d’être heureux : que cela soit gagner la NBA ou pouvoir construire l’équipe de ses rêves, il n’est pas heureux. J’aime bien cette approche assez subtile mais qui permet de voir combien West a perdu son Mojo et son enfin de travailler. Sa conversation avec Norm Nixon sort du lot. Cela permet de voir son hypocrisie et sa perte de crédibilité. La place des femmes dans Winning Time: The Rise of the Lakers Dynasty commence aussi à grandir ce qui est une excellente nouvelle. Les femmes permettent aussi de développer la vie personnelle de chacun des personnages. Outre la sexualité qui a forcément sa petite place dans la série, c’est avant tout sur la façon dont les femmes ne sont pas là pour faire la cuisine mais bien plus que ça. J’ai hâte de voir les femmes évoluer au fil des épisodes car je suis sûr qu’elles finiront pas devenir bien plus importantes que les hommes.
Note : 8/10. En bref, un second épisode dans la lignée du précédent qui permet de débuter la rivalité emblématique des années 80 dans le monde du basket : les Lakers vs les Celtics.
Disponible sur OCS US+24
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