17 Septembre 2022
Le Seigneur des Anneaux: Les Anneaux du Pouvoir // Saison 1. Episode 4. The Great Wave.
Une fois de plus, on ne peut pas dire que The Lord of the Rings: The Rings of Power n’est pas belle. La série continue de m’impressionner par ses visuels. C’est impressionnant et l’on voit à quel point les moyens mis en oeuvre sont énormes. Au delà de ça, The Lord of the Rings: The Rings of Power a besoin encore de corriger pas mal de choses et notamment les dialogues que je trouve assez médiocres. Ce n’est pas assez littéraire et verbeux comme du Tolkien. On retrouve l’ambiance du créateur mais pas forcément sa façon de raconter. C’est donc dommage de ne pas donner plus d’importance aux dialogues. C’est une série et une série est sensée avoir quelque chose de fort à travers sa narration. The Lord of the Rings: The Rings of Power a le mérite de pouvoir se reposer grandement sur ses visuels mais alors que l’histoire n’évolue pas grandement ici, j’aurais préféré trouver une certaine forme de salut dans des dialogues plus recherchés. C’est un reproche que je fais à la série depuis ses débuts et qui m’empêche un peu de pénétrer totalement cet univers fascinant.
Il y a bien évidemment beaucoup de choses à apprécier dans cet épisode malgré tout. Notamment la musique. Si certains pourraient y voir quelque chose d’anecdotique, je trouve que c’est un élément essentiel pour le côté épique d’une telle série. Il y a de très beaux thèmes dans cet épisode et forcément cela permet d’accompagner le téléspectateur avec ces décors magnifiques. A chaque fois que j’ai l’impression de voir The Lord of the Rings: The Rings of Power évoluer, je sens que la série se freine aussi par la même occasion. Cet épisode n’est pas non plus aussi rapide que les précédents et s’appuie sur un peu trop de surprises. Cela oblige parfois les cliffhangers à maintenir l’action en mouvement. Chaque scène n’a pas besoin de se terminer par une catastrophe pour retenir notre attention. Pourtant, ils fournissent des moments cruciaux qui accompagneront Galadriel dans la dernière moitié de la saison.
Le réalisateur n’attend pas longtemps avant de délivrer la star visuel de l’épisode : Numenor et son tsunami. Visuellement c’est magnifique et l’on est forcément happés par ce que la série veut nous raconter avec ce moment. La reine Miriel, occupée à baptiser les nouveau-nés Numenoreans dans ses appartements est témoin d’une pluie de feuilles blanches de l’arbre pâle dans la cour du roi. Quelques instants plus tard, un tsunami s’écrase sur l’île et elle se réveille de ce cauchemar. La séquence va être répétée plusieurs fois afin de nous faire comprendre qu’elle a une signification. Le fait que The Lord of the Rings: The Rings of Power soit autant concentrée sur les elfes me déçoit un peu aussi. Disons que les elfes n’ont jamais été mes personnages favoris des films originaux et bien qu’il y ait des tentatives pour nous intéresser à eux, les autres personnages qui gravitent autour dans la Terre du Milieu me plaisent un peu plus.
Je ne sais pas quoi attendre de la seconde partie de la saison si ce n’est que The Lord of the Rings: The Rings of Power fait l’erreur de ne toujours pas proposer des dialogues forts et marquants. C’est très générique pour une telle franchise et assez correct pour une série en tant que tel. Ce serait donc bien de pouvoir muscler les dialogues afin de nous attacher bien plus au récit et aux personnages.
Note : 6/10. En bref, si The Lord of the Rings: The Rings of Power offre énormément de choses sympathiques, je suis toujours septique à cause des dialogues assez génériques que l’on nous offre.
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