Critiques Séries : American Gigolo. Saison 1. Episodes 5 et 6.

Critiques Séries : American Gigolo. Saison 1. Episodes 5 et 6.

American Gigolo // Saison 1. Episodes 5 et 6. The Escape Wheel / Sunday Girl.

 

Alors que les mystères continuent de révéler leur vraie nature, American Gigolo parvient enfin à sortir un peu de son marasme afin de se réveiller. Jon Bernthal continue d’être exceptionnel dans American Gigolo. C’est d’ailleurs l’une des raisons principales de mon envie de poursuivre l’aventure. Car American Gigolo continue de souffrir des défauts de la série précédente du créateur. Michelle révèle à Colin qui est son père et c’est Julian. Ce dernier est même choqué d’apprendre qu’il a un fils. Cette partie du récit arrive presque trop tard dans « The Escape Wheel ». American Gigolo a un rythme tellement lancinant que par moment je ne comprends pas trop pourquoi prendre autant de temps pour révéler un élément que l’on sait déjà aussi loin dans la saison. Pourquoi Michelle est là ? Afin de demander de l’aide à Julian pour retrouver Colin. Il est toujours porté disparu. Si le rythme apporté par la disparition de Colin permet de réveiller réellement American Gigolo, je trouve dommage que la série ait pris autant de temps avant de nous embarquer dans ce genre d’aventure.

 

J’ai vraiment l’impression que cela arrive trop tard. « The Espace Wheel » reste un épisode intéressant et efficace dans sa façon d’utiliser le récit et les personnages. Notamment car nous avons enfin un vrai rebondissement en guise de cliffhanger autour de la liberté conditionnelle de Julian. L’histoire de Colin évolue rapidement dans cet épisode et Julian est une fois de plus la bonne poire. Mais American Gigolo n’a pas encore révélé tous les détails de l’histoire donc les zones d’ombre restent grises. Cela permet d’avoir envie de voir la suite même si je suis persuadé que American Gigolo aurait pu faire un pas de géant plus conséquent que celui de l’histoire de Colin. La nouvelle arrestation de Julian, tout en révélant la vérité sur Colin (une révélation prévisible !) est une façon comme une autre de rassembler les intrigues toutes ensemble. C’est déjà pas mal car c’est fait de façon un peu plus sympathique que le reste.

 

Visuellement, American Gigolo continue d’être parfaite. Il y a une magnifique scène pourtant simple dans cet épisode qui me rappelle aussi pourquoi j’aime les séries et j’aime celles qui ont de l’ambition visuelle. Damian Marcano (Chee$e, Snowfall) apporte quelque chose tout en se reposant sur l’aspect visuel global qui a été donné à American Gigolo depuis ses débuts. Mais l’utilisation des lieux est intéressante et différentes. Cela apporte aussi une autre envergure au récit. Cette scène c’est Sunday qui trouve Michelle à l’appartement de Julian. Le moment où Sunday est à la porte et Michelle dans le miroir, c’est ce genre de détails que beaucoup ne verront probablement pas mais qui me plaisent réellement.

 

Certains épisodes précédents de American Gigolo auraient vraiment pu être accélérés (ou réduits). Comme les épisodes 3 et 4 qui auraient facilement pu n’en faire qu’un seul. « Sunday Girl » est dans la lignée du précédent visuellement et nous plonge dans l’enfer qu’a vécu Julian en prison lorsque l’on voit le personnage de nouveau derrière les barreaux. Si tout cela était nécessaire d’un point de vue narratif à la fois pour l’évolution du récit ET pour nous donner un peu plus d’informations sur la façon dont Julian a vécu la prison, American Gigolo reste encore une fois trop superficielle. Le traitement des personnages et des intrigues évolue mais sans surprise. Julian et Sunday permettent tout de même de cerner un peu mieux la première fois que Julian a été arrêté et mis en prison. C’est déjà une avancée mais on est à l’épisode six et je dois avouer que j’aurais aimé voir ce genre de choses à l’épisode deux.

 

A force de prendre autant de temps pour faire quelque chose, American Gigolo est en train de me perdre complètement. Reste le visuel et Jon Bernthal pour réellement me donner envie de poursuivre l’aventure car le rythme lancinant, les moments ennuyeux et les longueurs insupportables n’aident pas à s’imprégner autant de l’histoire que c’était le cas dans l’excellent film avec Richard Gere.

 

Note : 6/10 et 4.5/10. En bref, je suis septique quant à l’évolution de American Gigolo. On apprend des choses mais j’ai l’impression de les avoir comprises il y a déjà des tas d’épisodes auparavant. Reste le visuel et Jon Bernthal pour sauver en grande partie cette série du naufrage.

Prochainement sur myCanal

 

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