31 Octobre 2023
J’ai toujours adoré Creepshow quand elle délivre de vraies intrigues qui sont à la hauteur des romans graphiques et de ce qu’a toujours incarné cette franchise.
Avec ce premier segment, Creepshow délivre une histoire autour d’un jeune couple qui doit se marier. Le père de la mariée est un homme fortuné qui est sur le point de mourir mais cache un terrible secret. Bourré de twists, cet épisode est un joyeux voyage dans le monde de Creepshow. Ce n’est pas parfait mais c’est dans la moyenne haute de la saison. Creepshow a toujours aimé les intrigues avec des pères riches qui sont les pires merdes du monde envers leurs enfants (ce n’est pas la première intrigue de la saison du genre) et leurs enfants prennent alors leur revanche. Ce qui fonctionne dans ce segment c’est justement le déroulé de l’histoire. « Something Burrowed, Something Blue » prend son temps pour raconter les liens entre les personnages avant de petit à petit nous dévoiler ce qui se trame. Une créature est retenue par le père de la mariée et il faut la nourrir tous les 15 ans si l’on ne veut pas que la bestiole sorte et tue tout le monde.
Tous les gens qui font les pires choses finissent par mourir dans ce genre d’histoires car il y a une morale. J’aime bien celle de « Something Burrowed, Something Blue » car elle fonctionne parfaitement. Surtout que le twist est hilarant. Si le monstre du père est nourrit, un autre monstre est gardé en secret par le marié. Ce dernier a lui aussi un vilain cafard géant qui doit se nourrir tous les 15 ans. Vous voyez venir le twist assez facilement mais le second twist pas vraiment. Je ne m’attendais pas du tout à ce que le cousin sorte du sous sol, créant ainsi un problème : la bestiole sort de la maison et décide de digérer pendant 15 ans de nouvelles victimes. La morale est assez amusante pour délivrer ce que l’on peut attendre de Creepshow. J’ai toujours aimé ces intrigues amusantes et divertissantes. Le monstre n’apparaît qu’à la fin mais quel joie de le voir tout exploser sur son passage. J’aurais presque adoré le voir plus tôt dans l’épisode mais cela aurait peut-être gâché le plaisir final.
Note : 7/10. En bref, ce n’est pas parfait mais c’est tellement divertissant et amusant. Deux twists dans un seul et même segment c’est ça qui fait finalement tout le charme de Creepshow.
Avec « Doodles », nous suivons l’histoire d’une jeune femme qui veut devenir dessinatrice dans le prestigieux magazine Timeless (qui n’est autre qu’une version Creepshow de The New Yorker). Alors qu’elle se fait voler son idée par une autre personne avant elle, elle va découvrir qu’elle peut se venger en dessinant des horreurs. Ce segment est particulièrement fun aussi et a clairement parmi les meilleurs morts à l’écran que l’on ait pu voir cette saison. On a quelque chose d’assez viscéral et c’est plaisant à voir. On retrouve l’ambiance de Creepshow et ses éléments les plus notables et remarquables. L’intrigue même de « Doodles » est assez classique, facile mais nous permet justement de renouer avec ce qui a toujours fait le succès de cette franchise. Le côté classique rend finalement « Doodles » assez familier et donc plus que divertissant à suivre de bout en bout. C’est le genre d’intrigue qui aurait été parfait dans Les Contes de la Crypte à l’époque.
Visuellement, « Doodles » est là aussi travaillé. C’est assez fou de voir que les maquillages et effets spéciaux (qui ne sont pas en CGI) sont aussi travaillés dans une série comme Creepshow alors qu’elle ne doit pas être produite avec les moyens d’une série Disney. Le gore est travaillé, les twists et surprises le sont tout autant et l’histoire fonctionne finalement à la perfection. « Doodles » est probablement l’un de mes segments préférés de cette saison 4. Il y a quelque chose d’amusant, de fun à suivre et en même temps l’héroïne est un personnage qui a le temps de se développer et grandir dans le segment. Je ne sais jamais à quoi m’attendre avec Creepshow et c’est aussi ce qui fait finalement le caractère le plus intéressant de cette franchise. Alors qu’il ne me reste qu’un seul épisode après celui-ci, j’ose espérer que Shudder commandera déjà une saison 5 !
Note : 8/10. En bref, clairement l’un de mes segments préférés de la saison.
Disponible sur Shudder
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