Critiques Séries : Good Cop/Bad Cop. Saison 1. Episode 8 (season finale)

Critiques Séries : Good Cop/Bad Cop. Saison 1. Episode 8 (season finale)

Good Cop/Bad Cop // Saison 1. Episode 8. Skeletons.

SEASON FINALE

 

L'épisode 8 de Good Cop/Bad Cop marque la fin de cette première saison, et il faut bien admettre qu'il remplit parfaitement son rôle de conclusion. Sans tomber dans l'excès, il parvient à trouver un ton juste entre humour, émotions et révélations. Ce dernier chapitre ne cherche pas à impressionner artificiellement, mais propose plutôt une fermeture naturelle des intrigues, tout en gardant une ouverture pour la suite. Une approche discrète mais efficace, dans la lignée de l'identité que la série a construite depuis le premier épisode. Dès les premières minutes, l'épisode plonge dans une ambiance familière, entre enquête policière et interactions personnelles. 

 

L'atmosphère de la petite ville d'Eden Vale est une fois de plus mise à profit, avec son lot de secrets enfouis, de tensions larvées et de personnages hauts en couleur. C'est dans ce cadre que remonte à la surface une affaire ancienne, restée non résolue pendant des décennies, dont les répercussions viennent frapper de plein fouet les habitants. Ce qui fonctionne ici, c'est la manière dont les révélations sont distillées. L'épisode n'essaye pas de forcer le suspense à coups de rebondissements improbables. Au contraire, tout est amené avec une certaine fluidité. 

Le passé refait surface progressivement, mettant en lumière des aspects jusque-là restés dans l'ombre. Le tueur, lié à un meurtre ancien, est dévoilé, et cette découverte bouleverse les équilibres déjà fragiles de la communauté. L'enquête, bien que centrale, n'éclipse pas les autres dimensions de l'épisode. L'humour est toujours présent, souvent à travers les dialogues ou certaines situations incongrues. Ce côté un peu farfelu fait partie de l'ADN de la série, et ici encore, il trouve sa place sans jamais nuire à la tension dramatique. C'est justement cette alternance entre sérieux et légèreté qui maintient l'attention jusqu'au bout.

 

Le dénouement offre quelques séquences plus mélancoliques. Certaines relations prennent un virage inattendu, d'autres se confirment. La romance, discrète mais bien présente depuis le début de la saison, gagne en intensité. Plutôt que de chercher à tout résoudre dans l'urgence, l'épisode opte pour une conclusion ouverte, laissant le soin au spectateur d'imaginer les évolutions futures. Le casting continue de porter la série avec justesse. Leighton Meester s'impose comme un pilier solide. Son interprétation donne du relief à Lou, un personnage complexe, parfois dur mais souvent touchant. Elle crée un véritable attachement. 

Son binôme avec Luke Cook fonctionne toujours, leur dynamique restant l'un des moteurs principaux de la série. Les scènes partagées entre eux allient tension, humour et émotion avec une belle justesse. Le repas de fin d'épisode illustre parfaitement ce que la série a su construire. Un moment simple, presque anodin, mais qui résume l'esprit de la saison : des personnalités imparfaites, des liens parfois conflictuels, mais au final une forme de cohésion qui s'impose. Il y a quelque chose de sincère dans cette dernière scène, un rappel que le vrai intérêt de Good Cop/Bad Cop réside dans ses personnages, bien plus que dans les affaires qu'ils traitent.

 

En conclusion, ce dernier épisode respecte l'identité de la série. Sans chercher à tout chambouler, il parvient à clore cette première saison sur une note juste. Les révélations apportent leur lot de surprises, mais c'est avant tout la gestion des relations et l'évolution des protagonistes qui retiennent l'attention. L'équilibre entre légèreté et profondeur, humour et émotion, reste présent jusqu'au bout. Pour une série qui n'était pas particulièrement attendue au départ, Good Cop/Bad Cop a su trouver sa voie. Chaque épisode a consolidé une identité propre, portée par un casting investi et une ambiance singulière. 

Il y a maintenant cette curiosité de voir où la série prévoit d'aller ensuite. La base est solide notamment avec le cliffangher réuss, les personnages sont bien installés, et le terrain semble prêt pour explorer de nouveaux arcs narratifs. Ce final, sans tambours ni trompettes, remplit donc parfaitement sa mission : clore un chapitre tout en laissant entrevoir le potentiel du suivant.

 

Note : 7/10. En bref, un dernier épisode qui respecte l'identité de la série. Sans chercher à tout chambouler, il parvient à clore cette première saison sur une note juste. 

Prochainement en France

Disponible sur Stan, accessible via un VPN

 

Good Cop/Bad Cop n’a pas encore été renouvelée pour une saison 2 par The CW/Stan à l’heure où j’écris ces lignes.

 

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