1 Avril 2025
Wild Cards // Saison 2. Episode 12. Clouds in my Eyes.
Chaque épisode de Wild Cards est une nouvelle occasion de voir Max et Ellis plonger dans un univers différent. Cette fois, c’est un club de jazz qui sert de décor à l’enquête. L’intrigue prend une tournure plus personnelle pour Ellis, qui se rapproche peut-être enfin de la vérité sur la mort de Daniel. Ce changement de ton apporte une certaine intensité à l’épisode, bien que Wild Cards brille généralement davantage par son côté léger et fun. C’est justement cette légèreté que j’apprécie le plus dans la série. Les épisodes précédents ont su jouer avec des situations décalées, comme l’univers de la téléréalité ou celui des compétitions canines. Ici, la dynamique est différente.
L’épisode est plus sérieux, ce qui n’est pas un problème en soi, mais je préfère quand la série s’amuse davantage avec ses personnages et ses intrigues. L’intrigue repose sur une avancée significative pour Ellis : une nouvelle information le conduit à un club de jazz, où il espère enfin faire la lumière sur la mort de Daniel. Depuis le début de la série, cette affaire hante le personnage, et cet épisode lui donne l’occasion d’affronter son passé. Cela change la dynamique habituelle, car Ellis, d’ordinaire méthodique et mesuré, se retrouve dans une situation où l’émotion prend le dessus.
Ce genre de développement est intéressant, car il permet de creuser un peu plus les personnages. Ellis a toujours été le plus rigide du duo, alors le voir sortir de son contrôle habituel apporte une nouvelle facette à son personnage. Cela dit, ce genre d’intrigue plus sérieuse tranche avec l’esprit habituel de la série. J’aime voir la série explorer de nouveaux angles, mais j’avoue que je suis plus client des épisodes qui jouent sur l’humour et l’inattendu. Comme souvent, Max apporte une touche d’originalité à l’épisode. Pour s’infiltrer dans le club et collecter des informations, elle se glisse dans la peau d’une chanteuse de jazz.
Ce genre de mise en situation est toujours un bon moyen de mettre en valeur son côté caméléon. C’est ce que j’apprécie le plus dans son personnage : sa capacité à s’adapter et à utiliser son talent d’arnaqueuse pour se fondre dans n’importe quel environnement. Ce n’est pas la première fois que la série utilise ce type d’infiltration. L’épisode 8 avait déjà joué avec ce principe lorsque Max s’était fait passer pour une styliste dans le monde de la mode. Ces moments sont toujours réussis, car ils permettent d’apporter un peu d’énergie et d’humour à l’enquête.
Ici, l’ambiance feutrée du club de jazz donne une autre tonalité à la scène. L’épisode ne va pas autant dans le fun que j’aurais aimé, mais ce passage reste un bon moment. L’un des éléments marquants de l’épisode est son ambiance. Le cadre du club de jazz, avec ses lumières tamisées et ses airs mélancoliques, donne une tonalité différente. L’épisode joue sur une atmosphère plus sombre, ce qui colle bien à l’enquête en cours. Cela rappelle un peu certains épisodes de la saison, comme celui avec la séance de spiritisme, qui avait aussi une ambiance particulière.
La série sait jouer avec différents univers, et ici, le club de jazz apporte une esthétique intéressante. Malgré tout, ce n’est pas le type d’épisode que je préfère. J’aime quand Wild Cards assume pleinement son côté décalé et léger, et ici, la série choisit de rester plus posée. Un autre aspect de l’épisode concerne George, qui passe devant la commission des libérations conditionnelles. Ce passage apporte une autre dimension au récit, en mettant en avant la question de la rédemption et du passé des personnages. C’est un bon rappel que Wild Cards ne se limite pas qu’à des enquêtes indépendantes, mais cherche aussi à développer ses personnages sur le long terme.
Cela dit, cet élément reste en arrière-plan par rapport à l’intrigue principale. Il permet d’ajouter une couche émotionnelle à l’épisode, mais ce n’est pas ce qui m’a le plus marqué. L’enjeu autour de George est intéressant, mais il ne prend pas autant de place que l’enquête sur la mort de Daniel. En comparaison avec les épisodes précédents, celui-ci prend un virage plus sérieux. L’épisode 10, avec son enquête dans une téléréalité, ou encore l’épisode 9, avec la compétition canine, jouaient plus sur l’humour et le côté décalé. Ici, l’approche est différente, et même si l’épisode est bien construit, ce n’est pas forcément ce que j’attends de Wild Cards.
J’aime voir la série explorer de nouveaux registres, mais ce que je recherche avant tout, c’est cette dynamique fun et rythmée qui a fait la force de certains épisodes cette saison. L’intrigue sur Daniel apporte une continuité intéressante, mais je préfère quand la série mise sur des situations plus originales et surprenantes. En conclusion, cet épisode fait avancer l’histoire d’Ellis et permet de donner un peu plus de profondeur aux personnages. L’ambiance du club de jazz est bien exploitée, et l’infiltration de Max apporte une touche d’énergie. Mais j’espère que la série reviendra rapidement à son ton plus léger et imprévisible, car c’est ce qui fait son charme.
Note : 5.5/10. En bref, cet épisode fait avancer l’histoire d’Ellis et permet de donner un peu plus de profondeur aux personnages. L’ambiance du club de jazz est bien exploitée, et l’infiltration de Max apporte une touche d’énergie.
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