Critiques Séries : Jane the Virgin. Saison 1. Episode 4. Chapter Four.

Critiques Séries : Jane the Virgin. Saison 1. Episode 4. Chapter Four.

Jane the Virgin // Saison 1. Episode 4. Chapter Four.


Je dois avouer que je me demande toujours comment Jane the Virgin, une série que je n’attendais pas du tout, est en train de devenir l’une des meilleures nouveautés de la saison. Je me demande même si au fond, elle n’est pas la meilleure nouvelle série des networks en cette rentrée. Il y a quelque chose qui au premier abord nous donne l’impression que cette histoire est ridicule, voire absurde mais malgré un pitch de départ aussi bête que celui-ci, la série a su développer quelque chose de drôle, touchant, énergique et même fascinant. Car l’objet que l’on a sous les yeux ressemble à une vraie telenovela mais avec des dialogues et des intrigues bien plus travaillées. De plus, la série parvient à rester très proche du téléspectateurs et des sentiments qu’il peut développer pour les personnages. Car c’est émotionnellement très proche de la réalité même si les intrigues virevoltent dans des directions complètement ridicules. Cela a beau être une série ridicule, elle n’est jamais ridicule dans le mauvais sens du terme. Bien au contraire, c’est toujours pour servir au mieux l’histoire. La façon dont les révélations sont faites, dont les personnages sont confrontés, etc. tout fonctionne comme il se doit et je ne m’y attendais pas du tout.

J’avais lancé le premier épisode de Jane the Virgin sans grande conviction. Je pensais que cela allait être la pire nouveauté de la rentrée, ou en tout cas très proche du pire. Mais rapidement le personnage de Jane parvient à nous attacher à son histoire, à nous faire rire. C’est étrange comme sentiment mais Jane est un personnage lumineux et Gina Rodriguez est parfait sous ses traits. La façon dont Jane se retrouve de plus en plus éprise de Rafael me plaît énormément. C’est une façon comme une autre de créer un triangle amoureux (voir quatuor amoureux) de façon intelligente et originale. Surtout que la façon dont il est amené ne ressemble pas à tout ce que l’on avait déjà pu voir par le passé. Forcément, quand Michael apprend que Jane a fait un rêve érotique intense mettant en scène Rafael, il est dévasté. Cela peut se comprendre et décide donc qu’il ne peut pas se marier avec elle si elle a des sentiments pour un autre homme que lui. Là aussi, c’est assez logique. Tout l’épisode consiste donc à prouver à Michael que Jane est amoureux de lui et pas de Rafael. Sauf que la belle lettre d’amour de Jane va tomber dans les mains de Rafael, créant encore plus de malentendus.

Michael se rend aussi compte dans cet épisode que vivre sans Jane est quelque chose qu’il ne pourrait jamais se pardonner mais je dois avouer que le cliffangher, je ne l’avais pas du tout vu venir. Le fait que Rafael fasse lui aussi un rêve érotique mettant en scène Jane, c’était une idée aussi saugrenue qu’amusante. Je me demande comment cela va évoluer dans les prochains épisodes mais je ne serais pas surpris que la série tente de mettre en scène le fait que Jane est une jeune femme pleine de ressources me plait tout autant. Par ailleurs, quand je compare souvent Jane the Virgin à Ugly Betty, la série vient de jouer la carte à fond cette semaine alors que le prêtre sensé marier Michael et Jane n’est autre que le père de Betty dans l’ancienne série de ABC.  Si c’est une référence, je pense qu’elle est bien trouvée. Finalement, ce nouvel épisode joue une fois de plus avec les relations des personnages, délivrant de belles séquences touchantes comme tout et d’autres un peu plus cocasses (notamment celle de la fin de l’épisode ou encore tout le ramdam que font Michael et Petra). C’est pour ça que j’aime cette série, elle est bête au fond, mais qu’est-ce qu’elle est bonne. Elle appuie toujours au bon endroit et ce n’est pas donné à toutes les séries de savoir le faire.

Note : 9/10. En bref, un excellent épisode qui, de part en part, respire l’excellente série.

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