Critiques Séries : Scream Queens. Saison 1. Episode 3.

Critiques Séries : Scream Queens. Saison 1. Episode 3.

Scream Queens // Saison 1. Episode 3. Chainsaw.


Scream Queens commence à mélanger ses influences, à commencer par Scream (avec le cour d’analyse filmique) et Massacre à la Tronçonneuse (introduit dans le cours d’analyse filmique, avec quelques images du film et qui s’avère être le point de départ pour que le Red Devil s’amuse un peu avec nous). Les deux premiers épisodes de Scream Queens étaient grandieusement mauvais mais funs par certains aspects. Disons que la crétinerie de cette série est intéressante et cela me fait penser aussi au fait que la série devrait avoir une vision totalement différente selon le créateur qui l’écrit, un peu comme à l’époque de Glee. On pouvait reconnaître le style de chacun des créateurs dans chaque épisode qui passait. Cet épisode permet aussi de nous donner l’impression que la série réfléchit un peu plus. Les deux premiers épisodes étaient comme des bombes à retardement, réglés comme du papier à musique afin d’en mettre le plus dedans sans que cela ne soit cohérent ou passionnant. Mais « Chainsaw » est enfin le genre d’épisodes que j’attendais un peu plus de la part de la série, générant quelques rires (après tout c’est sensé être une comédie horrifique) sans pour autant tomber dans le mauvais Scary Movie. Du coup, l’humour est là mais la série parvient aussi à utiliser ses références de façon un peu plus intelligente.

Je pense notamment à celle de Massacre à la Tronçonneuse. La référence est introduite au détour d’un cour, dispensé par Wes Gardner alors que dans la même classe se retrouve aussi Grace, sa fille. Le face à face entre le père et la fille est un moment qui m’a mis mal à l’aise mais ce que j’ai préféré c’est voir Wes fasciné par le film qu’il est en train de revoir pour la énième fois. Cela fonctionne très bien car justement Scream Queens utilise sa référence par la suite pour le Red Devil. Avant de commencer, nous avons également une nouvelle mascotte et ce serait un cornet de glace. Ce dernier ne va pas faire long feu. L’homme dans la mascotte se fera tronçonner la tête dès le premier quart d’heure. Mais la référence fonctionne très bien par la suite alors que la série s’attarde non seulement sur « le fun de l’horreur » mais également sur le visuel. La scène qui donne l’impression que l’on a Massacre à la Tronçonneuse vs. Orange Mécanique était excellente. Ian Brennan utilise sa caméra comme il pouvait déjà le faire dans Glee. L’utilisation des tons, des couleurs, de la lumière, etc. ressemble presque à une comédie musicale des années 80. C’est une belle trouvaille, sans compter que le Red Devil est de toute façon une « créature » assez amusante à suivre. Ses motivations sont très étranges (au delà du fait qu’il serait le fils de celle qui est morte dans la baignoire en 1995).

Si Wes est très inquiet par rapport à sa fille, cette dernière s’en moque complètement et compte bien tenter de décrypter toutes les informations qu’elle peut apprendre. C’est assez drôle car la série parvient à s’amuser avec ses personnages autrement que par uniquement leur donner des répliques ridicules voire même hideuses. Je me demande par exemple ce que Lea Michele a fait à Ryan Murphy pour qu’il la traite de façon aussi ridicule dans Scream Queens. Son personnage, devenant la Chanel Number 6 (ce qui est assez cocasse tout de même) est en train de sombrer dans le plus grand des ridicules. Difficile de l’imaginer dans le costume du tueur (même si ce pourrait être une révélation qui fonctionne là aussi). Chanel de son côté en fait beaucoup moins dans cet épisode, ce qui permet à Emma Roberts de ne pas trop en faire des tonnes. C’est une très bonne chose, d’autant plus que l’on a déjà vu par le passé à quel point Emma Roberts peut être bien meilleure que ce qu’elle a montré dans les deux premiers épisodes. Puis il y a Zayday, accusée par Denise d’être la tueuse simplement car elle est fan de How to Get Away with Murder. La référence est là aussi intéressante, bien mieux amenée que les références sérielles dans Scream la série, par exemple. Finalement, Scream Queens est peut-être enfin de révéler un certain potentiel ici. Cela ne veut pas dire que c’est encore totalement ça non plus.

Disons que je reste encore indulgent. C’est fun par moment et les conneries que la série nous raconte peuvent vraiment devenir drôles. Attention cependant à ne pas trop égarer les sujets et surtout à garder Dean Cathy Munsch sous la manche. Jamie Lee Curtis est absolument fabuleuse, ne serait-ce que dans sa dernière scène. Son sourire mesquin laisse imaginer des choses même si ce serait un peu trop simple qu’elle soit la tueuse (et qu’en gros Nick Jonas - Boone -, soit le fameux fils caché).

Note : 5/10. En bref, je reste indulgent. L’ensemble est ici moins catastrophique que dans le double pilot.

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delromainzika

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Moi j'aime bien j'accroche à mort!! Faut dire que j'aime bien le genre horrifique genre scream et les acteurs sont bons
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