Critiques Séries : Marvel's Daredevil. Saison 2. Episode 13.

Critiques Séries : Marvel's Daredevil. Saison 2. Episode 13.

Marvel’s Daredevil // Saison 2. Episode 13. A Cold Day in Hell’s Kitchen.
SEASON FINALE


La saison 2 de Daredevil s’achève maintenant et franchement, je n’ai pas vraiment envie de dire au revoir à la série alors qu’elle est ici à son meilleur. Ce dernier épisode est bien plus réussi que le raté de l’an dernier, permettant d’associer les intrigues de la saison avec un poil de développement personnage. A commencer par Matt qui va révéler à la fin de l’épisode à Karen qu’il est Daredevil. C’est une grosse révélation pour Karen et quelque chose qui va forcément changer à la fois leur relation mais également la série durant la saison 3 (Netflix doit encore la commander mais je suppose que c’est plus ou moins déjà acté, je vois mal comment ils ne commanderaient plus d’épisodes). Parfois, je me demande si au fond la saison 2 de Daredevil n’est pas The Dark Knight et la saison 1, Batman Begins (en termes d’équivalents). Cette seconde saison est bien meilleure et plus soutenue que la première, tant d’un point de vue de l’ambition, de l’ambiance, des intrigues, tout en prenant soit d’étendre l’univers de la série, augmenter les enjeux, etc. Et puis le casting a beaucoup plus de personnes attachantes cette année que l’an dernier : Frank (notamment grâce aux deux épisodes précédents) mais aussi Elektra dont l’intérêt ne s’est jamais amenuisé au fil des épisodes. Du coup, au milieu de tout ça, le héros est un peu noyé.

Dans The Dark Knight c’est un peu la même chose, Batman est là mais il est aussi sous la montagne de personnages et d’intrigues (toutes associées de façon intelligente, j’en conviens). C’est même un défaut que Batman v. Superman a lui aussi, cette façon d’accoupler des intrigues, des personnages et d’en faire un film par la suite peut-être un peu trop fourni (au moins, DC démontre qu’elle sait faire des films avec plus de profondeur que chez Marvel, pour Marvel cela se passe donc plus en série). Mais peu importe, cette saison 2 s’achève donc au travers d’un solide dernier épisode, avec son lot de bonnes surprises et surtout de moments. Car ce sont ces moments qui font l’intérêt ici de la série. On a donc l’impression que cet épisode est une conclusion sans en être totalement une non plus. Ce n’est que la conclusion d’un arc, pas nécessairement de la saison 2 dans son intégralité. Dans un sens ce n’est pas plus mal puisque cela va permettre de construire la saison 3 autour de ces bonnes idées et pas sur de nouvelles bases qu’il va falloir encore nous introduire. Le Punisher est au sommet lui aussi, mais discrètement. Cette transition que le personnage a dans cet épisode est intelligente car elle colle parfaitement avec l’univers du personnage et l’image que l’on peut en avoir.

Karen et Foggy ont un peu plus de temps à consacrer à Daredevil dans ce dernier épisode aussi. Même si pour Foggy ce n’est qu’un déjeuner d’affaires et pour Karen le fait d’être kidnappé, c’est déjà pas mal. Ce sont des trucs qui sont un peu écartés du reste. Mais je ne vais pas m’écharper avec les scénaristes et showrunners de cette saison 2 tant ils ont construit quelque chose qui vaut vraiment le coup d’oeil. Elektra et Daredevil font de leur mieux pour incarner à merveille l’ambiance de cette série. J’aurais bien aimé que Netflix commande un spin off de Daredevil centré sur Elektra mine de rien tant Elodie Yung est presque sous utilisée par la série et à quel point j’ai envie de la voir beaucoup plus souvent et longtemps. Mais… malheureusement avec l’issue du personnage cela ne va pas vraiment être possible à moins de se concentrer sur l’avant saison 2 de Daredevil. Elle sacrifie sa vie pour celle de Matt, dans une dernière tentative d’être quelqu’un de bon. Mais… (bis) étant donné que The Hand semble s’y connaître en immortalité je ne serais pas surpris de retrouver Elektra à un moment donné. Mais sa mort permet ici à Matt d’avoir de l’empathie par rapport à ce que Frank disait dans « .380 » : l’amour vrai vaut la peine de la perte.

Bon, il y a aussi des trucs un peu ridicules comme quand Karen s’assoie devant son écran et commence à scribouiller tout un tas de trucs assez ridicules, dignes d’une enfant de cinq ans. Matt et Elektra sont donc deux parfaites âmes complémentaires dans ce dernier épisode, et c’est avant tout ce que j’ai envie de garder comme souvenir de ce dernier épisode, en plus du fait que Nelson & Murdock a fermé ses portes, que Matt est devenu un vigilante à plein temps, que Foggy accepte un nouveau boulot et que Karen devient officiellement une journaliste (ce que l’on semble pouvoir faire sans avoir aucune expérience d’écriture…).

Note : 7.5/10. En bref, malgré certains défauts, ce dernier épisode est une conclusion suffisamment forte et soignée pour nous laisser sur une bonne note.

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