Critiques Séries : Chicago Fire. Saison 5. Episodes 1 et 2.

Critiques Séries : Chicago Fire. Saison 5. Episodes 1 et 2.

Chicago Fire // Saison 5. Episodes 1 et 2. The Hose or the Animal / A Real Wake-Up Call.


Chaque année, Chicago Fire aime bien chambouler la vie de ses personnages afin de montrer la dure réalité du boulot qu’on les pompiers tous les jours. Dans « A Real Wake-Up Call », Chicago Fire vient montrer à quel point ces personnages vont encore vivre des choses terribles cette année. De ce point de vue là, Chicago Fire me rappelle Grey’s Anatomy qui n’a jamais été tendre elle aussi avec ses personnages. A côté, les autres séries de la franchise sont un peu moins dures. Il y a eu des coups durs mais à côté de ce qu’ont vécu nos membres de la caserne 51, je pense que c’est du pipi de chat. Il y a des moments dans la plupart des séries où l’on se demande ce qu’un personnage fait, à quoi il pense sur le moment et cet épisode joue justement beaucoup là dessus. A la fin de « The Hose or the Animal », la série secouait déjà le téléspectateur alors que l’ex de Stella, Grant, était amené à l’hôpital après que Severide ait défendu Stella. Severide a le don de se mettre dans de sales situations et une fois de plus, il se retrouve au coeur d’une sale histoire à cause de ses aventures. Il a toujours des femmes autour de lui et si c’est normal qu’il cherche à les défendre, cela ne lui réussi pas vraiment. Mais cet épisode est surtout celui qui va changer à jamais la vie d’une bonne partie de la caserne.

Si l’histoire de Severide change forcément un peu les intrigues de la série et va permettre de suivre un truc sur plusieurs épisodes, je pense que Borelli est le moment le plus surprenant. Je me demande ce que Chicago Fire va faire de Steven R. McQueen maintenant dans la série car comme le dit si bien Casey, Borelli est fini. Et puis je vois mal comment Borelli, un grand brûlé, pourrait continuer d’être pompier. Il ne peut plus du tout l’être. Si son histoire est terrible et qu’il a fait des erreurs, je trouve qu’il ne méritait pas un tel destin. La scène finale avec Boden à son chevet lui tenant la main est probablement l’une des images les plus marquantes de toute l’histoire de Chicago Fire. C’est un moment fort et riche en émotions dont la série a le secret. Aucune autre série de la franchise est capable de délivrer quelque chose de ce genre là, peut-être aussi car elles n’ont pas le même éclat ou que le spectateur n’est pas aussi attaché aux personnages. Dans le premier épisode de la saison, la série reprend l’histoire pile poil là où on l’avait laissé l’an dernier. J’avais en grande partie oublié les tenants et les aboutissants, sans compter que j’avais aussi oublié où en étaient chacun des personnages. Stella et Severide sont maintenant officiellement en couple (et je me demande la combientième est-ce depuis le début de la série).

Si cela reste un grand classique de Chicago Fire et que la série va tenter de jouer sur cette relation, le second épisode nous montre un destin un peu plus sombre. Je me demande d’ailleurs si au fond cette saison 5 de Chicago Fire ne va pas être une saison charnière, celle des chamboules terribles qui s’abattent sur les personnages. La série n’a pas que ce lot de personnages. Nous avons aussi Dawson. Cette dernière commence à comprendre à quel point c’est difficile d’être mère. Je n’ai jamais aimé les histoires de bébés, mais je trouve que Chicago Fire est en train de gérer cette intrigue de façon intelligente et surtout passionnante. La façon dont Dawson est en train d’évoluer autour de cette histoire de bébé change un peu de ce que l’on a pour habitude de voir dans les séries procédurales (on a déjà vu cela dans des séries comme Bones et j’ai mis énormément de temps avant d’apprécier Brennan en tant que mère d’autant plus que sa fille Charlotte était assez insupportable au début). La tension continue entre Boden et Borelli dans le premier épisode laissait présager quelque chose de terrible mais sûrement pas ce que l’on a vu à la fin du second épisode. Je pensais juste que Borelli allait être viré ou disparaître de la série mais pas finir grand brûlé…

Note : 6/10 et 6.5/10. En bref, une belle reprise pour Chicago Fire qui donne envie de voir la suite de la saison.

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delromainzika

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G
Episodes sympas.<br /> Par contre désigner "la trappe" comme une bière belge, j'ai eu les oreilles qui ont saigné.<br /> Pas de bol, il s'agit de la seule vrai trappiste qui ne vient pas de belgique.
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