Critiques Séries : The Plot Against America. Mini-series. Part 2.

Critiques Séries : The Plot Against America. Mini-series. Part 2.

The Plot Against America // Mini-series. Part 2.

 

Après un premier épisode plaçant les personnages et l’intrigue de la saison, The Plot Against America nous délivre enfin le moment tant attendu : celui des élections, permettant alors le point de départ de cette uchronie. J’ai découvert en faisait quelques recherches que David Simon et Ed Burns ont été inspirés par l’adaptation du roman de Philip Royce car il a vu des similitudes dans les élections dépeintes dans ce roman dans les années 1940 avec ce qui s’est passé dans notre monde réel en 2016 avec Donald Trump et Hilary Clinton. Comme on pouvait le comprendre, c’est une nouvelle façon pour Hollywood de faire une critique du monde moderne et de la présence de Trump. Avec le fait que cet épisode se concentre directement sur les élections, The Plot Against America montre une vraie passion et un vrai but dans son récit, notamment car l’on sent qu’il y a un vrai parallèle à faire. 

 

Car « Part 2 » c’est plus qu’une sorte de nostalgie d’une époque alternative, c’est aussi un épisode qui veut raconter quelque chose de fort et il le fait intelligemment. La série créée alors une sorte de parallèle afin de donner le point de vue de ses personnages (ici Herman et Alvin), ce qui donne un sentiment d’autant plus réaliste dans cette histoire. Cet épisode cherche donc à démontrer ce qui les divise. Herman se moque du discours ennuyeux de Lindbergh et parle du fait que Roosevelt ressemble beaucoup plus à un président que son opposant. Dans la réalité, c’est Roosevelt qui a gagné et il n’avait pas d’opposant xénophobe pour autant. Alvin de son côté est donc plus pour Lindbergh. Je trouve intéressant de confronter les avis de deux personnages dont la vie est différente mais liée par ces élections car ces élections changent complètement le monde et lui permettent alors d’évoluer autrement. 

 

Le reste de l’épisode est tout aussi fort que les scènes entre Herman et Alvin. Cependant, j’attends encore un peu plus de la part de The Plot Against America. J’ai comme l’impression que le roman n’est pas encore suffisamment bien intégré dans le récit, et qu’il va donc falloir lui donner un coup de pouce supplémentaire. 

 

Note : 9/10. En bref, une soirée d’élections mémorable. 

 

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