Critiques Séries : Clarice. Saison 1. Episode 5. Get Right with God.

Critiques Séries : Clarice. Saison 1. Episode 5. Get Right with God.

Clarice // Saison 1. Episode 5. Get Right With God.

 

Après quatre épisodes à errer, Clarice cherche ici à faire quelque chose de complètement différent. Avec « Get Right with God », la série plonge Clarice dans une sorte de mini film d’horreur où elle est la victime. Au premier abord, cet épisode change complètement des autres. Ce n’est pas la formule classique où l’on avait un meurtre macabre et une enquête souvent pompeuse. La série semble puiser dans toutes les séries policières possibles et imaginables. Le premier épisode de Clarice était un cas de la semaine classique de série policière, le second plus proche de ce que l’on aurait pu voir dans Esprits Criminels, puis le troisième un épisode d’interrogatoire façon Law & Order et le quatrième était… tout sauf intéressant. Cet épisode a beau avoir des défauts, il a le mérite de faire une vraie proposition originale qui colle un peu plus à l’image que je me fais au départ du polar qu’est Le Silence des Agneaux. Clarice est une femme parfois un peu débile. Lorsqu’elle ne dit pas à la fin de l’épisode précédent où elle va, il fallait bien s’attendre à ce qu’elle se retrouve dans une sale situation.

 

Car même si Clarice suit une certaine forme de mécanique procédurale, elle cherche tout de même à relier tout ce qu’elle introduit à l’intrigue de la saison et cette grande conspiration. En droguant Clarice, Marilyn Felker veut savoir ce que le FBI sait vraiment, comment ils le savent et où est-ce qu’ils cachent Rebecca (la journaliste qui enquêtait sur les essais cliniques de Marilyn). On passe pas mal de temps là dedans et les scénaristes parviennent tout de même à créer une vraie ambition intéressante autour des personnages que j’ai trouvé rassurante. Bien que la fin où Marilyn se suicide plutôt que d’être arrêtée par le FBI m’ait un peu coupé l’herbe sous le pied, je dois avouer que la façon dont l’épisode se conduit est intéressante. On change complètement de dynamique et je trouve ça bien plus fun et efficace que les interrogatoires pompeux des deux épisodes précédents.

 

Clarice reste un personnage assez débile par moment et bien loin d’être la Clarice que l’on a connu sous les traits de Jodie Foster dans les années 90. Il aurait peut-être été intelligent pour les scénaristes de s’inspirer un peu plus de ce que l’actrice avait fait avec le personnage plutôt que d’en faire ce qu’elle est ici. J’ai par moment du mal à cerner où les scénaristes veulent aller mais pour la première fois depuis ses débuts, Clarice a le mérite de faire une proposition intéressante. Ce n’est pas brillant car les dialogues restent assez médiocres et Clarice une vraie tête à claques mais j’ai envie de croire que la série a du potentiel et qu’elle est peut-être en train de faire évoluer les choses de la bonne façon.

 

Note : 5.5/10. En bref, bien que cet épisode ne soit pas brillant à proprement parler, il n’en reste pas moins une tentative intéressante de sortir de la fainéantise des scénaristes.

Disponible sur Salto US+24 et prochainement sur TF1

 

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