American Auto (Saison 1, 10 épisodes) : détachez votre ceinture

American Auto (Saison 1, 10 épisodes) : détachez votre ceinture

Sur le papier American Auto me donnait tellement envie et après une saison je suis assez déçu du résultat. Il y a pourtant énormément de moments drôles durant la saison mais pas suffisamment pour faire de cette série ce que l’on a envie d’en attendre. Après quelques épisodes je me suis rendu compte que la série n’était pas capable de réellement améliorer ses défauts. Le premier épisode était déjà médiocre mais comme souvent dans les comédies ce n’est jamais sur un pilote qu’il faut la juger mais sur une poignée d’épisodes afin qu’elle puisse trouver le ton qu’elle veut employer. Je me suis déçu moi-même par le fait que je n’ai pas réussi à apprécier pleinement ce qu’ils ont voulu faire car cela avait énormément de potentiel. La série tente d’être dramatique par moment, satirique à d’autres mais là où je m’attendais à un Superstore dans le monde de l’automobile, je me suis retrouvé avec une série qui n’a pas été suffisamment bien pensée à mon goût.

 

Les comédies de bureau ont toujours été ma tasse de thé c’est pourquoi j’amendais quelque chose de American Auto. On retrouve certains gimmicks que l’on connaît depuis The Office mais dans le genre cette saison je crois que je préfère largement Abbott Elementary (ABC) qui pour le coup est vraiment hilarante. La galerie de personnages dans American Auto peut oscillé entre le fun et le ridicule ce qui m’a ennuyé par moment car j’avais envie d’apprécier certains personnages et un épisode plus tard ils deviennent l’inverse. Cela transforme ainsi tout le casting en des personnages qui sont capable d’être sympa comme antipathique mais pas pour le bien de l’histoire. American Auto donne l’impression que tout un tas d’idées que les créateurs et scénaristes n’ont pas pu mettre dans Superstore se retrouvent ici.

 

Lorsque l’on veut recopier des choses qui ont déjà été fait il ne suffit pas de changer le lieu où l’action se déroule. Le monde automobile avait du potentiel pour créer des situations amusantes mais la série se contente de refaire tout ce que l’on a déjà vu des dizaines de fois. Côté casting il y a là aussi un vrai problème d’alchimie rendant la série par moment un peu trop froide et moins percutante. Harriet Dyer (The InBetween, No Activity) est excellente mais son personnage est le problème. American Auto accumule donc les problèmes au fil des épisodes et m’a empêché de pénétrer complètement cet univers. C’est comme si les créateurs avaient fait cette série à reculons en pensant plutôt refaire une saison de Superstore (et cela aurait été une bien meilleure idée). Justin Spitzer devrait peut-être tenter de faire d’autres choses que des comédies de bureau pendant quelques temps afin de revenir avec une idée fraîche.

 

Note : 4/10. En bref, bien trop souvent médiocre et pas assez drôle, American Auto est une pâle copie de tout ce sur quoi Justin Spitzer a pu travailler par le passé.

Prochainement en France

 

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