Critiques Séries : Black Mirror. Saison 6. Episode 4. Mazey Day.

Critiques Séries : Black Mirror. Saison 6. Episode 4. Mazey Day.

Black Mirror // Saison 6. Episode 4. Mazey Day.

 

Avec « Mazey Day », Black Mirror parler de notre obsession pour le voyeurisme en prenant le prisme d’une jeune starlette poursuivie par les paparazzis. Sauf qu’elle a un lourd secret suite à un accident de la route où elle a fuit la scène. Sur le papier, cela ressemble à l’histoire d’une jeune femme victime de stress post-traumatique qui ne se remet pas d’avoir renversé quelqu’un mais l’histoire est toute autre. Je n’ai pas du tout compris ce que Charlie Brooker voulait faire avec cet épisode en dehors de la référence (une fois de plus) à Netflix. Cet épisode n’a rien de Black Mirror et donne l’impression que le créateur n’a plus aucune idée. Je me demande même si au fond ce n’est pas le pire épisode de Black Mirror. Il y a des moments sympathiques si l’on était dans l’univers de Teen Wolf ou Wolf Pack mais même sur les moments horrifiques l’épisode n’est pas généreux. Ce n’est jamais vraiment gore, jamais vraiment palpitant (en dehors de la poursuite dans les bois expédiée en 30 secondes chrono) et les personnages sont tous plus irritables les uns les autres. 

 

« Mazey Day » n’est qu’une énième histoire d’horreur que l’on a déjà vu des dizaines de fois auparavant. C’est parfois même très ridicule. Le propos de départ (le voyeurisme) est complètement occulté par des personnages creux et sans intérêts. Même Mazey, notre starlette, n’est pas attachante ou intéressante. Son histoire devient plus ridicule qu’autre chose une fois passé la première partie ennuyeuse de l’épisode. Certes Black Mirror parle ici des paparazzis et comment ces derniers peuvent affecter la vie des autres (et notamment des célébrités). J’aurais largement préféré quelque chose de plus pop se déroulant dans l’univers d’Ashley O que ce truc qui n’a aucun intérêt. Pendant plus de quarante minutes, cet épisode ne nous raconte pas grand chose en dehors de ce qui se passe derrière l’objectif de notre paparazzi. Il y a clairement des références à l’histoire (clairement à Diana pour certains moments et Charlie Brooker est britannique) mais ce n’est pas fait avec intelligence. 

 

Il y a quelque chose de divertissant dans les récits de loup garous mais Black Mirror méritait beaucoup mieux. Je préfère les épisodes réalistes qui donnent l’impression que l’on voit notre propre futur à l’écran. Mais le résultat ici n’est pas plus excitant qu’un mauvais épisode de Creepshow. Visuellement on sent les moyens qui ont été mis par Netflix mais une bonne histoire ne se fait pas forcément qu’avec des bons moyens. Le côté conte des frères Grimm aurait pu être l’occasion d’approcher des thématiques originales pour Black Mirror mais la série n’en fait pas grand chose. C’est un peu comme si Charlie Brooker avait une vague idée de ce qu’il voulait faire sans savoir réellement ce qu’il pouvait faire. 

 

Note : 2/10. En bref, un épisode à côté de la plaque par rapport à la genèse même de Black Mirror. 

Disponible sur Netflix

 

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L
Et c'est tout l'inverse pour moi, cet épisode est clairement mon préféré de la saison. Je me suis totalement retrouver dans le personnage principal. Un épisode très simple et très bien exécuter, le seul auquel je n'ai pas su deviner le dénouement justement.
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