7 Septembre 2015
Dark Matter // Saison 1. Episodes 11, 12 et 13. Episode Eleven / Episode Twelve / Episode Thirteen.
SEASON FINALE
L’un des plus gros problèmes que j’ai avec Dark Matter c’est comment elle peut aller au delà de son histoire de départ et surtout ses cas de la semaine tous plus pompeux les uns que les autres. Mais cette série a aussi des surprises à nous offrir au fil des épisodes, c’est d’ailleurs ce qu’elle a tenté de nous faire croire à plusieurs reprises, oubliant par moment qu’il faut remplir 13 épisodes et s’adonnant donc au développement des intrigues de la série. Après le braquage de l’épisode précédent, cet épisode doit gérer les conséquences. C’est ici plus ou moins le genre de choses que j’ai plus envie de voir que des intrigues de zombies de l’espace (oui, je ne m’en suis toujours pas remis). Cet épisode 1.11 est d’ailleurs l’un des meilleurs épisodes de la saison. Bien meilleur que ce que j’avais espéré au départ (et mes attentes n’ont jamais été très haute une fois passé les quelques premiers épisodes). C’est peut-être car tout ce que cet épisode entreprend semble fonctionner. Tout ce qu’il y a dans cet épisode, du jeu des acteurs à l’écriture en passant par l’utilisation des décors, tout fonctionne bien mieux qu’auparavant et c’est presque rassurant. C’était un épisode divertissant, qui se permet de creuser un peu plus les meilleurs aspects de la série et c’est même assez rassurant.
Il y a des morts, il y a des twists, il y a des surprises, il y a tout ce que l’on attend d’une telle série et puis l’aventure installe petit à petit son histoire pour un résultat pour le moins assez passionnant. Two prouve toute sa place alors qu’elle fait un retour triomphant. Elle se transforme en machine à tuer pour le plus grand plaisir des téléspectateurs. Melissa O’Neil est assez impressionnante, loin de ce qu’elle pouvait parfois être au début de la saison. La façon dont tout est équilibré également m’a beaucoup surpris, dans le bon sens bien évidemment. La tension parvient à nous offrir quelques bonnes surprises et puis nous avons le double épisode final de la saison. Si Syfy et Space n’ont pas encore décidé de renouveler Dark Matter pour une saison 2 (mais je pense que cela ne devrait pas tarder étant donné que les audiences sont assez correctes pour Syfy et par rapport aux autres séries qu’elle diffuse), je pense que j’ai envie d’en voir plus. Surtout que l’issue de cette saison laisse espérer une suite qui pourrait nous plonger dans une saison complètement différente. L’avantage de ce double épisode final est qu’il donne une vraie conclusion à l’histoire. Quelques épisodes ont permis à la série de gagner mon intérêt malgré tous les défauts que la série peut avoir.
Sans compter qu’une saison ne peut pas s’achever comme ça, c’est cruel pour le téléspectateur. L’équipage du Raza se retrouve donc encore une fois en pleine crise. Il y a énormément de choses à gérer et c’est bien mieux maintenant que cela ne pouvait l’être fût un temps. L’épisode 1.12 avance assez rapidement et gère les conséquences de l’épisode 1.11. Mais tout ce qui s’installe prend petit à petit un peu plus de place et cela reste pour le meilleur. L’épisode 12 reste une mission de sauvetage assez fun avec un peu plus d’histoire de Two dedans. J’ai bien aimé la façon dont cette mission évolue tout au long de l’épisode, réservant tout un tas de surprises assez étonnantes au téléspectateur. Le dernier épisode de la saison est au contraire un épisode plus construit sur le modèle du whodunnit. Cela va permettre de monter tous les membres de l’équipe les uns contre les autres, une mécanique que Dark Matter devrait exploiter plus souvent car franchement, ils ont besoin de ce genre de confrontations afin de rappeler que ce sont des personnages qui cachent tous quelque chose (peu importe s’ils en sont conscient ou non). Qui est donc une menace pour tout le monde ? Telle est la question que les membres du Raza se posent. Mais justement, les surprises s’enchaînent à une vitesse assez folle.
Ce qui fait le succès de cette fin de saison c’est surtout que les scénaristes ont réussi à faire quelque chose de cette mixture illisible que Dark Matter était en train de devenir. Disons que les personnages perdaient petit à petit de leur attrait et que le scénario n’avait plus du tout l’amplitude nécessaire pour nous donner envie de revenir. Avec ces trois derniers épisodes, je pense qu’il y a énormément de potentiel pour une saison 2, si possible plus courte que celle-ci étant donné que l’on n’avait pas besoin de remplissage.
Note : 7.5/10, 6.5/10 et 7/10. En bref, fin de saison réussie.
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