Dark Matter (Saison 1, épisodes 1 et 2) : nouveau monde pour nouvelle vie

Dark Matter (Saison 1, épisodes 1 et 2) : nouveau monde pour nouvelle vie

Apple TV+ est devenue le refuge des séries de SF. Les concepts tombent comme s’il en pleuvait. Dark Matter est la dernière proposition et pour le coup, c’est un concept assez métaphysique. Ce qui s’apprécie avec Dark Matter c’est que la série ne perd pas de temps à nous offrir la partie la plus intéressante de son concept. Après vingt minutes du premier épisode, Jason (incarné par Joel Edgerton) est kidnappé, drogué, déshabillé et d’une certaine façon envoyé dans une réalité alternative. C’est une façon assez efficace de nous plonger rapidement dans ce que l’on doit attendre de Dark Matter. Pour autant, on ne peut pas dire que cela soit surprenant. On sait que l’on doit s’attendre à ça rapidement mais Dark Matter a un très bon casting, une intrigue avec un concept fort et Joel Edgerton est absolument délicieux dans le rôle principal. Tout cela permet de masquer certaines faiblesses ici et là. 

 

Jason Dessen est un physicien, professeur et père de famille. Une nuit, alors qu’il rentre à pied dans les rues de Chicago, il est enlevé et projeté dans une version alternative de sa vie. L'émerveillement se transforme rapidement en cauchemar lorsqu'il tente de revenir à la réalité, alors plongé dans le paysage hallucinant des vies qu'il aurait pu vivre. Dans ce labyrinthe de réalités, il se lance dans un voyage déchirant pour retrouver sa vraie famille et la sauver de l'ennemi le plus terrifiant et le plus difficile à battre : lui-même.

 

Joel Edgerton dans le rôle des Jason fonctionne très bien. Cela aurait pu être l’erreur de Dark Matter et finalement il colle parfaitement au rôle. Autour du premier Jason, nous avons sa femme Daniela (Jennifer Connelly), son fils Charlie (Oakes Fegley) et son meilleur ami millionnaire Ryan (Jimmi Simpson). La série démarre doucement mais dès que l’on voit Jimmi Simpson dans les parages, on sait que tout va partir en sucette à un moment donné. L’acteur a déjà été parfait dans Westworld ou encore Black Mlirror ces dernières années. Ce n’est pas la première fois que le petit écran adapte un roman de Blake Crouch. On avait déjà eu la série Wayward Pines il y a quelques années sur FOX (trop sous estimée) qui adaptait sa trilogie. Blake Crouch peut dormir tranquille, il est aussi showrunner pour la première fois grâce à Dark Matter. On sent que cela peut être un défaut car il ne connait pas le poste mais cela permet d’aller dans la bonne direction par rapport à son roman aussi. 

 

Une fois plongé dans sa réalité alternative, nous suivons Jason dans ses aventures alors qu’il tente de découvrir tout ce qu’il a raté, tous les éléments qui divergent de sa propre vie. On le sait déjà et cela peut être un brin répétitif. Je suppose qu’il faut deux ou trois épisodes à Dark Matter pour que la série puisse réellement montrer ce qu’elle a dans le ventre donc je reste confiant. Surtout que Joel Edgerton fait tout pour que l’on ait envie de revenir. Dark Matter fonctionne très bien dans ce sens là. Bien qu’il y ait quelques éléments peu originaux du monde de la SF, Dark Matter a tout de même de quoi donner envie de revenir. C’est assez sympathique pour que l’on ait la curiosité nécessaire d’aller plus loin. Pour autant, désormais je me méfie avec Apple TV+. Ils avaient lancé Constellation avec Noomi Rapace plus tôt cette année qui partait également d’un concept de body swipe dans une autre réalité. C’était une agréable surprise et ils l’ont annulé purement et simplement après 1 saison. 

 

Note : 6/10. En bref, Dark Matter a de bonnes bases et un Joel Edgerton très convaincant. Reste à savoir si le récit saura tenir ses promesses (ou pas) au fil des épisodes. 

Disponible sur Apple TV+

 

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