17 Septembre 2015
Playing House // Saison 2. 8 épisodes.
BILAN
Quand Playing House a été renouvelée, je dois avouer que j’ai été surpris. Les audiences de la première saison n’étaient pas brillantes mais la comédie de Lennon Parham et Jessica St Clair, également héroïnes de la série, m’avait tout de suite plu. Cette saison 2 ne va pas me faire changer d’avis, l’humour restant plus ou moins le même et aussi réussi. Cependant, Playing House ne parvient pas à s’inscrire dans la lignée de ces comédies du câble actuelle, de celles qui sont surréalistes à souhait et qui s’en amuse de façon brillante. C’est peut-être justement le seul problème que cette comédie ça, de ne pas plonger suffisamment ses personnages dans des univers et des situations surréalistes. La saison 2 est parfois intrigante, parfois efficace et parfois intelligente, mais elle aussi quelques défauts dans sa volonté d’être une comédie complètement différente des autres. Bien entendu il y a quelques épisodes moins bon (notamment le troisième si mes souvenirs sont bons) mais même dans ses épisodes les plus banaux et donc les moins passionnants, la série trouve toujours le moyen de nous amuser et de nous faire passer un agréable moment. L’une des plus belles réussites de cette saison c’est sa vie. Je ne m’attendais pas du tout à ce que le dernier épisode soit aussi différent des autres.
En effet, Playing House n’est pas une série dramatique et pourtant, elle est capable de nous émouvoir et c’est ce que cette fin de saison vient nous démontrer. Les deux derniers épisodes de la saison nous offre des moments formidables qui prouvent à quel point Playing House a réussi à nous investir dans son univers et avec ses personnages. Après tout, quand je dis plus tôt que la série a raté le coche de la comédie surréaliste, c’est aussi peut-être car elle ne veut pas être une comédie complètement folle mais avant tout une comédie drôle et attachante. Car c’est plus que quelques blagues empilées dans des épisodes. Alors que la saison progresse petit à petit, on vient nous montrer à quel point les émotions sont au coeur de la série. Les relations changent et évoluent, les personnages grandissent et deviennent de plus en plus intéressants pour nous, etc. Dans cette comédie, le but n’est pas de créer des obstacles ridicules ou sortis de nulle part. Ce n’est pas une comédie sur des méchants personnages mais une série beaucoup plus positive, beaucoup plus proche de ce que Parks & Recreation a pu être à un moment. Il y a presque des références à certaines comédies romantiques par moment (même si Playing House n’est pads qu’une comédie romantique).
Le but de cette comédie n’a jamais été que de raconter des romances en tout genre. Non, c’est aussi une histoire d’amitié entre deux femmes. Le fait que les deux actrices soient aussi de très bonnes amies dans la vie (suffisamment pour créer des tas de trucs ensemble et faire toujours plus ou moins tout en duo), cela se voit à l’écran. Je pense que c’est même l’une des plus belles réussites de Playing House, avoir créé une série à leur image. Finalement, Playing House a su démontrer au fil de ces épisodes de cette saison 2 qu’elle fonctionne et qu’elle peut raconter tout un tas d’histoires différentes. Tout est possible, tout en restant croyable et très proche de ses téléspectateurs. L’aspect surréaliste est à la mode mais Playing House a su résister à cette tentation. De plus, si la saison 1 était perfectible, la série n’a pas changé quoi que ce soit son humour, ses personnages, rien tout est identique par rapport à la première saison. La saison 2 est pourtant beaucoup plus attachante, plus proche de ses téléspectateurs. C’est une belle chose, sans changer le fond ou la forme, juste en poursuivant ce qui a déjà été entrepris auparavant. C’est une excellente chose en somme. En tout cas, je n’ai rien à redire de ce point de vue là, tout fonctionne.
Note : 6.5/10. En bref, une belle petite comédie qui sait rester fidèle à elle-même et ses personnages.
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