Critique Ciné : Les 7 Mercenaires (2016)

Critique Ciné : Les 7 Mercenaires (2016)

Les Sept Mercenaires // De Antoine Fuqua. Avec Denzel Washington, Chris Pratt et Ethan Hawke.


Les Sept Mercenaires est avant tout le remake des Sept Mercenaires (1960) adapté par Nic Pizzolatto (à qui l’on doit la création de True Detective) et Richard Wenk (Equalizer, Le Fingueur) avec derrière la caméra Antoine Fuqua (qui avait déjà dirigé Denzel Washington dans l’excellent Equalizer en 2014 et Ethan Hawke dans le très bon Training Day en 2001). Le réalisateur retrouve donc des acteurs fétiches dans un film suffisamment divertissant pour venir à bout de son public. Je ne connais pas l’oeuvre originale donc je ne peux pas comparer mais quoi qu’il en soit, les deux oeuvres sont forcément très différentes. Les Sept Mercenaires a l’avantage de reposer sur des bases classiques dans un environnement de western qui lui colle à la peau. Antoine Fuqua prouve avec ce film qu’il maîtrise pleinement le sujet et qu’il sait où poser sa caméra afin de nous en mettre plein la vue. Cela fonctionne très bien et l’on a toujours envie d’en voir plus. Je m’attendais à m’ennuyer, trouver le temps long, mais les deux heures de film passe suffisamment vite pour que je n’ai même pas eu à regarder ma montre. Le rythme est donné par la structure du scénario, intelligente.

L’industriel Bartholomew Bogue règne en maître sur la petite ville de Rose Creek. Pour mettre fin au despotisme de l’homme d’affaires, les habitants, désespérés, engagent sept hors-la-loi, chasseurs de primes, joueurs et tueurs à gages – Sam Chisolm, Josh Farraday, Goodnight Robicheaux, Jack Horne, Billy Rocks, Vasquez, et Red Harvest. Alors qu’ils se préparent pour ce qui s’annonce comme une confrontation sans pitié, ces sept mercenaires prennent conscience qu’ils se battent pour bien autre chose que l’argent…

Par ailleurs, l’enchainement des séquences fait que là aussi cela fonctionne toujours très bien. Pour autant, on sent que Les Sept Mercenaires ne va pas chercher bien loin et reste donc probablement fidèle au film original. Le scénario n’innove pas mais il n’avait pas nécessairement besoin d’innover. Le film parvient donc à saisir ce que le spectateur vient chercher et nous le retranscrit à l’écran. Le film tient aussi sur son souci du détail. Les costumes, les décors, etc. tout colle parfaitement à l’époque que le film tente de nous dépeindre pour un solide western qui a de l’ampleur. Les paysages ne sont pas réduit à peau de chagrin et l’on sent donc que le réalisateur a eu les moyens de faire ce film. Antoine Fuqua s’est probablement inspiré, notamment lors des scènes d’échanges de tirs. On retrouve alors là quelque chose qu’il aurait probablement emprunté à Tarantino mais au delà de ça, Les Sept Mercenaires parvient également à associer des personnages d’origines totalement différentes qui vont devoir collaborer autour d’un seul et même but. L’idée aurait pu être casse pipe mais Les Sept Mercenaires sait comment nous séduire. Les personnages se jouent de leurs différences sans jamais tomber dans le cliché pompeux. Il y a bien entendu certains poncifs du western, mais ils sont toujours là à bon escient.

Note : 7/10. En bref, un agréable petit western qui a tout d’un grand.

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