23 Février 2017
The Breaks // Saison 1. Episode 1. Pilot.
Avec The Breaks, VH1 revient dans le monde des séries originales. Alors que le destin de Hit the Floor est toujours en suspend, The Breaks tente de nous plonger dans un monde qui a fait le succès d’Empire il y a trois ans : la musique. De plus, The Breaks est une série afro-américaine, se déroulant dans le monde du hip-hop (mais dans les années 90). Si l’idée est bonne, la série a réussi à capturer l’essence de cette époque à sa façon. Si le hip-hop est un genre qui fonctionne bien à la télévision quand cela veut bien fonctionner (Star a été un flop après tout), The Breaks se construit autour d’un téléfilm diffusé l’an dernier sur VH1. Ce premier épisode est alors la suite de ce téléfilm que je n’ai pas vu mais The Breaks ne se prend pas trop la tête et parvient à nous replonger dans l’histoire de ces personnages plutôt intelligemment. The Breaks est plus ou moins basée sur The Big Payback de Dan Charnas, une histoire détaillée de la façon dont le hip-hop était fabriqué à cette époque et du business qui l’entourait. Contrairement à Empire qui tire plus les traits de la telenovela, The Breaks choisit un angle plus réaliste. Je pense d’ailleurs que The Breaks est un peu ce que Vinyl n’est jamais devenue sur HBO. Certes l’histoire et l’époque ne sont pas les mêmes, mais toutes les deux parlent de musique et l’une réussie pour le moment ce que l’autre n’a pas compris.
New York, 1990, à l'âge d'or du rap américain, Nikki, Barry et DeeVee, trois passionnés de hip-hop tentent par tous les moyens de percer dans l'industrie musicale. Nikki trouve l'mploi de ses rêves en tant qu'assistante du légendaire Barry Fouray. Son meilleur ami et producteur DeeVee travaille avec le rappeur Ahm, actuellement soupçonné de meurtre par la police. Jusqu'où iront ces jeunes pour atteindre le sommet du monde du hip-hop ?
Je pense donc que la vraie star de The Breaks ce sont les références historiques qui fonctionnent. Au travers de la série, les personnages émergent de façon intelligemment et les têtes connues de même. La musique de son côté est soigneusement utilisée. La série ne cherche pas à en faire des tonnes non plus, simplement à donner un sens à l’utilisation de la musique. Du coup, nous avons pas mal de bonnes idées de ce point de vue là qui permettent de rappeler dans quelle époque nous sommes et pourquoi la musique de cette époque était aussi bien. Finalement, si The Breaks fonctionne plutôt bien dans son ensemble c’est grâce à cette fougue historique qu’il y a autour de la série et des personnages. Ca fonctionne et l’on ne peut que réclamer plus d’épisodes. Par chance, la saison compte huit épisodes en tout, ce qui devrait être une belle façon de nous engager dans ce monde du hip-hop et plus ou moins de son âge d’or. Mine de rien, le scénario a su réellement développer quelque chose qui sort du lot et qui parvient à nous faire passer un agréable moment. Aucun des personnages de The Breaks ne me donne la migraine contrairement à Empire où certains sont devenus vraiment problématiques. J’espère juste que ce pilote n’est pas un mirage et que la suite de la saison sera du même acabit.
Note : 6.5/10. En bref, le monde du hip-hop, le vrai.
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