9 Janvier 2019
Cavendish // Saison 1. Episode 1. The Beast.
Bon, Cavendish n’est pas forcément la comédie de l’année. Cette nouvelle comédie canadienne de CBC créée par Andrew Bush et Mark Little (qui incarnent respectivement Andy et Mark dans la série), permet de retrouver les créateurs de Picnicface et je dois avouer que j’en attendais rien du tout. Les comédies canadiennes sont souvent un peu spéciales, pas mauvaises la plupart du temps, mais l’humour qui en ressort n’est jamais celui que l’on attend. C’est ce côté imprévisible qui rend finalement Cavendish un brin attachante tout au long de ce premier épisode. Mais l’aventure Cavendish est suffisamment originale dans le sens où elle a tout de même mis six ans à voir le jour ! Rien que ça ! Cavendish est une comédie un peu en marge de ce qui peut se faire et qui s’accorde finalement très bien avec d’autres comédies de la chaîne comme Schitt’s Creek (dont la saison 5 débute cette année). Si je ne suis pas forcément le téléspectateur type de ce genre de comédies sympathiques mais pas brillantes, elle a des idées et parvient à nous plonger qui plus est dans un univers un brin plus original. En se concentrant par ailleurs sur des trentenaires, la série entre dans la mode des comédies thirtysomething, où les problèmes existentiels sont différents.
Mark et Andy n’étaient pas revenu à Cavendish depuis que leurs parents se sont séparés il y a près de 30 ans. Ils ont grandis à Toronto avec leur mère et ont eu de contact avec leur père. L’occasion pour eux est donc de revenir sur les traces de leur enfance…
Cavendish est un lieu farfelu, qui créé des moments assez drôles alors que les deux héros découvrent que le souvenir qu’ils avaient de cette petite ville n’est pas le visage actuel qu’elle arbore. La série ajoute à cela une pincée légèrement britannique, grâce notamment à la présence de Kevin Eldon (qui incarne leur père). Cela permet d’ajouter une pincée d’humour un brin plus sombre, ce qui rend Cavendish d’autant plus intéressante à suivre (et peut-être que sur la longueur elle deviendra justement une comédie un peu plus efficace). Si dans les situations qu’elle propose ici, Cavendish n’est pas forcément ce qu’il y a de plus original non plus, chacun des membres du casting apporte son petit truc en plus et je dois avouer que j’aime bien le résultat. Le mélange est étrange mais dans le bon sens du terme donc je suppose que Cavendish a encore des choses à raconter dans les épisodes suivants et tant qu’elle se rapproche de l’humour britannique qu’elle semble copier par moment, alors cela me va. Mais si la comédie tombe dans les pièges dans lesquels a pu tomber Schitt’s Creek par exemple, alors je pense que j’abandonnerais en cours de route.
Note : 5.5/10. En bref, ça a un certain potentiel.
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