9 Juillet 2019
Grand Hotel (US) // Saison 1. Episodes 2 et 3. Smokeshow / Curveball.
Adaptation du format espagnol, Grand Hotel continue ici ses aventures modernes (l’époque a changé par rapport à la version originale) et s’avère finalement être un joli petit plaisir coupable estival, sans trop en demander au téléspectateur. Les langues des personnages commencent enfin à se délier petit à petit ce qui donne un peu plus de sens aux personnages et aux intrigues. Dans « Smokeshow », les choses prennent donc forme après la présentation des personnages faite dans le premier épisode. Si je reproche à Grand Hotel son incapacité à gérer un aussi grand casting, ce second épisode tente de corriger ce défaut en donnant la place à quelques intrigues en lien avec la saison et le développement sous jacent des autres petiotes histoires de chacun des personnages. Les secrets commencent quant à eux à faire surface, ce qui donne aussi un tout autre sens à certaines intrigues. Danny joue avec le feu et étant donné que la famille Mendoza n’est pas là pour rigoler, je ne peux imaginer ce que Santiago serait capable de faire qu’il savait ce qu’il fait réellement là au Riviera Grand. Danny est donc notre porte d’entrée dans la vie de chacun de ces personnages, avec plus ou moins d’effets et surtout de réussites. Pour le moment, Grand Hotel laisse aussi beaucoup de place aux petites romances qui s’installent et qui, sans être inintéressantes, tentent de faire passer le temps tant bien que mal.
L’autre grande intrigue de cette saison est le sauvetage de l’hôtel qui est dans un état financier désastreux. Si je trouve que par moment cette histoire tourne en rond (surtout dans « Smokeshow »), elle a le mérite de nous offrir de jolis moments où les personnages peuvent se faire face.
Le passé ne cesse de rattraper chacun des personnages aussi, dans « Curveball ». Si j’aime bien les petits secrets de chacun, je trouve par moment que Grand Hotel pourrait faire encore plus de choses et notamment rend l’ambiance plus menaçante, comme dans la série originale espagnole. Ici on sent que l’on est sur ABC où le côté parfois léger prend le pas sur les intrigues les plus sombres (ce qui est dommage). Mais Grand Hotel est un joli divertissement estival qui fait le boulot que l’on vient lui demander. La petite apparition d’Eva Longoria (productrice de la série) dans un flashback est aussi réjouissante et permet de jouer avec les fans de l’actrice et de les servir comme il se doit. Au fond, ces deux épisodes n’ont rien de mauvais en tant que tel, ils sont justes fainéants dans leur façon de faire et je trouve ça dommage. Je suis persuadé que sur une chaîne différente la série aurait pu être plus surprenante, plus impertinente mais elle se restreint trop pour le moment. Notamment sur le côté sulfureux que certaines intrigues peuvent mettre en avant.
Note : 6/10. En bref, un divertissement estival honorable qui finalement devient le guilty pleasure qui me manquait.
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