18 Février 2020
Prodigal Son // Saison 1. Episode 15. Death’s Door.
Je pense que l’on peut prier pour Malcolm alors que ce dernier a réussi à avoir des problèmes avec toutes les femmes dans sa vie. Cet épisode décide donc de se concentrer sur les relations de Malcolm avec toutes les femmes de sa vie mais également avec son propre père (après ce qui s’est passé dans l’épisode précédent). Bien que l’on soit peut-être un peu déçu pour la vie de tout le monde, je suis heureux que Martin est survécu au coup de couteau de l’épisode précédent. La scène était impressionnante et permettait aussi de rappeler à quel point Malcolm a besoin de tuer son père pour se libérer de son emprise. Il y a quelque chose de très freudien dans cette réflexion et je trouve ça fascinant. Car c’est un principe même de Freud et de son complexe d’Oedipe avec un désir incestueux à l’égard de la mère, le désir de tuer le père et l’image d’un père cruel et castrateur. Tout ce qui se passe autour de Malcolm depuis le départ implique le complexe d’Oedipe et le scénario est suffisamment intelligent pour nous le définir petit à petit.
Mais ce que Malcolm a fait à son père dans l’épisode précédent avait donc comme but de compléter son complexe d’Oedipe, mais cela n’a peut-être pas eu les conséquences qu’il voulait, notamment dans la relation avec les femmes de sa vie, que cela soit sa mère ou sa soeur. Le fait que cela soit donc maintenant problématique dans sa relation avec sa propre mère, Prodigal Son s’amuse avec la personnalité de son héros et la façon dont les relations sont problématiques pour celui-ci.
La série créée plein d’autres aventures, notamment avec une tueuse en série. De ce point de vue là, Prodigal Son continue de faire de belles promotions dans une ambiance macabre et effrayante qui sied bien à ce que l’on peut attendre de la série. Ce qui est intéressant aussi avec l’introduction de l’avocat de Martin, Sterling, c’est qu’il ajoute de la complexité au récit et une vision différente de toutes ces aventures. Je ne serais pas surpris que lui et Jessica Whitly aient plus à offrir que potentiellement des accords sur des droits d’adaptation (car tout ce qui est Whitly fait vendre). Une fois de plus, Prodigal Son a su nous divertir et développer intelligemment ses aventures. Parfait.
Note : 7.5/10. En bref, les conséquences sont parfois plus intéressantes que les actes.
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