3 Février 2021
Big Sky // Saison 1. Episode 7. I Fall to Pieces.
L’arrivée de Karin Konoval au casting de Big Sky dans le rôle de l’avocate de Legarski est une parfaite occasion d’ajouter un peu de piment dans cette saison et peut-être aussi d’améliorer finalement la série. Mais le réveil de Legarski en guise de cliffangher de l’épisode précédent nous apporte tout un tas de bonnes surprises ici. Outre la citation des Dents de la Mer qu’il fait face à son médecin, je me demande ce que Legarski pense réellement. Est-ce qu’il fait semblant de ne pas se souvenir ou bien est-ce qu’il est vraiment amnésique. Quand il fait face à Grace, des flashbacks reviennent mais la série n’est pas explicite : est-ce que ces flashs sont ceux de Grace ou bien de Legarski. C’est une question fascinante qui a besoin de réponse et rend le récit d’autant plus terrifiant et palpitant. Alors que sa mort aurait résolu pas mal de problèmes, je trouve que c’est finalement vivant qu’il est plus intéressant. C’est aussi avec tout ce qui se passe autour de lui que Big Sky devient le thriller psychologique qu’elle aurait dû être depuis le début car c’était la promesse qui avait clairement été faite par le scénario. John Carroll Lynch semble en plus de ça prendre du plaisir à incarner ce personnage dérangé et c’est ce qui rend le tout d’autant plus efficace à l’écran.
Au delà de ça, cet épisode est divertissant. C’est la première fois depuis le début de Big Sky que je ressens l’envie de revenir car tout s’imbrique parfaitement et tous les personnages sont utilisés de façon à faire évoluer le récit. Alors que la série se concentre clairement sur ses vilains, elle prouve ses références. Notamment entre Mom et Ronald dont la relation a clairement été inspirée par Psychose. Le fait que Ronald tue sa mère (la seule personne qui avait de l’emprise sur lui pour qu’il soit plus sage) lance le personnage à tambour battant. Le côté Psychose est présent dans cette relation depuis le début de la série mais c’est ici qu’elle rend tout son sens. De plus, on sent que narrativement parlant cet élément arrive au bon moment. Cela permet à la série et à Ronald d’aller de l’avant plutôt que de rester dans ce cercle parfois redondant. Je parie que Valerie Mahaffey ne va pas disparaître de la série pour autant même si son personnage est décédé. Je parie donc que Ronald aura des visions de sa mère ce qui ferait de la référence à Psychose quelque chose d’autant plus intéressant.
A chaque fois que Big Sky fait les choses que l’on a envie de voir, elle devient alors de plus en plus intéressante. De son côté, Brooke Smith est excellente aussi et démontre toute la force du casting de Big Sky. C’est l’un de ses plus gros points forts et cet épisode le démontre avec brio. David E. Kelley s’est entourée d’acteurs et d’actrices qui apportent quelque chose et qui ont été au départ l’une des raisons pour lesquelles on a envie de revenir. L’histoire de la femme de Legarski qui a découvert que son mari était un tueur et kidnappeur était déjà assez mélodramatique. Mais elle découvre maintenant que Ronald qu’elle apprécie tout n’est autre que le complice de son mari et un fou en puissance. On ne pouvait pas rêver mieux comme cliffangher et les scénaristes se sont une fois de plus démenés pour nous conduire à cette fin parfaite. Reste une semaine à attendre désormais…
Note : 7/10. En bref, en combinant à la perfection tout ce qui peut être intéressant dans la série avec son casting plus que solide, Big Sky devient enfin une série à suivre.
Disponible sur Disney+ Star
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