3 Février 2021
The Watch (2021) // Saison 1. Episode 6. The Dark in the Dark.
En poussant le délire jusqu’au bout, « The Dark in the Dark » change complètement la donne. « The Dark in the Dark » a le mérite d’être le meilleur que j’ai vu de la série et d’être un bon épisode. Cette histoire parvient à nous délivrer les surprises attendues alors que le sous texte est quant à lui touchant et puissant. Les aventures de Cheery apportent une dimension différente qui donne une vraie direction artistique à The Watch et l’occasion d’entrevoir ce que les scénaristes veulent faire de cet univers en prenant leurs aises avec Pratchett. Le fait est que la plupart des personnages de la série sont dans une impasse mais tout ce qui se passe dans cet épisode permet unilatéralement de faire avancer tout le monde. Cheery apporte aussi une profondeur que j’attendais à la fois à l’histoire et aux personnages, ce qui ajoute finalement une dimension supplémentaire qui fait sens.
L’univers de Pratchett est si complexe qu’il a toujours été difficile de lui donner corps à l’écran. Le fait que The Watch tente de moderniser le récit de base en s’en inspirant tout en partant dans ses propres digressions est ici une occasion de prouver la valeur de la série. C’est donc ce qui pouvait arriver de mieux à la série que de se concentrer sur ce personnage car comparé aux autres membres de la Watch, c’est celle dont on connait le moins de choses. Le personnage a le courage de confronter son passé et sa façon de se confronter à la menace de The Dark est surprenant. Tout cela affirme le personnage et sa place dans le récit bien mieux que tout ce que la série a pu faire jusqu’à présent. L’expérience ne fait que renforcer l’intérêt d’un personnage au premier abord secondaire qui ici devient pour moi le meilleur truc qui soit arrivé à The Watch.
Les mines de Tak ne sont pas forcément ce que la série a fait de mieux mais là aussi c’est plus soigné et l’on sent que les scénaristes se sont éclatés à écrire cette aventure. Visuellement c’est aussi presque un sans faute qui permet de donner à la série l’occasion de pousser le délire jusqu’au bout. Et le visuel est très important dans cet univers ce qui renforce toute la capacité de cet épisode à rassembler enfin les éléments que j’attendais depuis six épisodes maintenant. La patience a du bon mais je reste encore sur mes gardes compte tenu des cinq épisodes précédents qui étaient de vrais ratés.
Note : 8.5/10. En bref, la série se libère enfin et délivre ici un épisode soigné et passionnant.
Prochainement en France
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