Peacemaker (Saison 1, 8 épisodes) : un délire sans limites

Peacemaker (Saison 1, 8 épisodes) : un délire sans limites

Peacemaker est tout de même un sacré délire. Je dois avouer que je ne m’attendais pas du tout à ce que James Gunn ait réalisé et écrit TOUS les épisodes de cette saison (et il le fera également avec la saison 2) et c’est probablement ce qui rend Peacemaker aussi intéressante et réussie. Avec huit épisodes, James Gunn peut réellement développer ses personnages, l’action, les thématiques qu’il explore et ce sens de l’humour qui lui ait propre que l’on avait déjà pu voir dans Les Gardiens de la Galaxie et Suicide Squad. Peacemaker se permet tout jusqu’au générique de la série qui est un véritable délire et un petit bijou de créativité. C’est bête comme les pieds mais ça fonctionne terriblement bien. La série ne laisse personne sur le carreau et donne à tous les personnages l’occasion de grandir et évoluer. Cela donne des scènes parfois plus touchantes, d’autres plus amusantes et enfin de l’action omniprésente.

 

Spin-off du film Suicide Squad consacré à l’anti-héros Peacemaker.

 

On peut facilement dire que tous les acteurs de Peacemaker se sont éclatés sur le tournage. Cela se ressent dans la façon dont ils incarnent leurs personnages. La vulgarité de la série va de paire avec ses moments les plus gores sortis parfois tout droit d’une imagination réellement débordante. Peacemaker parvient à faire ressortir les vraies forces du cinéma de James Gunn dans huit épisodes qui maîtrisent les personnages et un univers barré. A côté, The Boys (Amazon Prime) peut aller se rhabiller car contrairement à la série d’Amazon, Peacemaker a quelque chose à raconter réellement et pas se reposer sur ses blagues et ses moments gores les plus mémorables. Pas de têtes qui explosent pour rien, juste une vraie histoire qui se suit avec grand plaisir. La générosité de James Gunn se ressent aussi dans l’interprétation de John Cena. Ce dernier s’éclate dans le rôle de Peacemaker et cela donne tout un tas de séquences mémorables dont certaines font parti des meilleures que j’ai pu voir dans l’univers des super-héros sur le petit écran.

 

La générosité du créateur permet aussi de sortir la série du lot. On est loin des séries du MCU qui ne maîtrisent pas toujours le développement des personnages et les intrigues de la saison sur six épisodes. Le charisme du héros est enchanteur et permet de ne jamais s’ennuyer. La saison 1 dans sa globalité donne l’impression qu’elle aurait pu se suffire à elle-même tout en laissant quelques pistes pour une saison 2. Peacemaker sait donc rester originale, intelligente et ce qui ressemble de prime à bord à un fourre-tout n’en est jamais un. Avant de me lancer dans cette aventure, je dois avouer que je ne donnais pas un kopeck à la série. Je pensais qu’elle allait être un gloubiboulga indigeste et dès le premier épisode j’ai été séduit par ces personnages haut en couleur que la série prend le temps de développer. Peacemaker est immature, bête mais c’est fait de façon tellement soigné que l’on sent que James Gunn aime son anti-héros et veut en faire quelque chose pour nous le faire aimer autant que lui.

 

Malgré toutes les folies que Peacemaker peut faire c’est un joyeux spectacle qui n’a pas de limites si ce n’est l’esprit fou de James Gunn. J’aime voir ce genre de séries qui n’a pas peur d’aller dans des endroits où beaucoup de séries ne peuvent pas aller par manque d’audace. Peacemaker a ce grain de folie qui la sort vraiment des sentiers battus. C’est ce genre de choses que je veux voir plus souvent sur le petit écran et le fait qu’il y ait une saison 2 me rend encore plus excité à l’idée de la découvrir.

 

Note : 8.5/10. En bref, un bordel à la fois intelligent, drôle et truffé d’idées qui forment une série originale et addictive.

Prochainement en France

HBO Max a renouvelé Peacemaker pour une saison 2

 

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