25 Août 2022
She-Hulk: Attorney at Law // Saison 1. Episode 2. Superhuman Law.
Après la démonstration de moyens à la fin de l’épisode précédent, Jennifer Walters est maintenant l’avocate que tout le monde aime et s’arrache. Une grande partie de l’épisode précédent était dédié aux origines de She-Hulk. Ce second épisode est le premier qui prend réellement le temps de montrer qui est Jennifer maintenant qu’elle est devenue une personnalité publique. Jessica doit maintenant face à face au fait qu’elle est devenue une super-héros mais aussi faire face au monde judiciaire qui a changé depuis Avengers: Age of Ultron. Dans ce second volet des Avengers, les super-héros ont maintenant des comptes à rendre au monde et aux gouvernements. She-Hulk: Attorney at Law est donc bien intégrée dans le MCU à sa façon et ce second épisode permet d’en apprendre un peu plus sur la vie de notre héroïne maintenant célébrité. C’est amusant, léger sans se prendre la tête. D’une certaine façon cela pourrait se rapprocher d’une Ally McBeal sans en avoir l’étoffe pour autant.
L’aspect judiciaire de She-Hulk: Attorney at Law reste encore trop léger pour réellement être percutant. Cet épisode laisse Jennifer rencontrer un client, Emil Blonsky - aka Abomination que l’on n’a pas vu depuis L’Incroyable Hulk et un bref caméo dans Shang-Chi - incarné par Tim Roth, qui à l’issue de l’épisode s’est retransformé en monstre et s’est évadé de prison. Tout cela est assez amusant sur le papier mais l’épisode ne prend jamais le temps de développer l’intrigue ce qui rend le tout parfois un peu médiocre. J’ai bien aimé l’aspect familial de cet épisode. She-Hulk: Attorney at Law continue de développer le récit de la petite famille alors que l’on n’avait pour le moment rencontré que Bruce et Jessica. Cela permet de rendre She-Hulk: Attorney at Law forcément plus familiale et de nous attacher aux personnages. C’est quelque chose que d’autres séries du MCU ont vraiment réussi. Dès que ces séries sont vraiment familiales elles sont tout de suite plus attachantes et intéressantes. Dennis de son côté n’est pas un personnage simpliste et la série a peut-être du mal à le faire éclore.
Dans un sens, She-Hulk: Attorney at Law est presque cartoonesque à un moment donné. Mais sans que cela soit nécessaire. Si les effets spéciaux ne sont pas spécialement brillants (il y a une vraie faiblesse chez Disney en ce moment sur le sujet), il y a pas mal de choses qui permettent d’oublier de temps en temps tous les défauts. J’ai découvert que les moments où Tatiana Maslany parle face à la caméra est quelque chose qui est également présent dans les comics. Je ne comprends pas pourquoi les gens critiquent cette partie de la série car pour le coup je trouve ça plus interactif et cela rend le téléspectateur plus participatif au récit. Le côté ringard de She-Hulk: Attorney at Law est finalement ce qu’il y a de plus séduisant car tout le monde semble le comprendre et s’en moquer tant que c’est fait pour le bon déroulé du divertissement général.
Note : 6/10. En bref, She-Hulk: Attorney at Law semble complètement assumer sa ringardise. C’est probablement pour ça que la série est amusante.
Disponible sur Disney+
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