15 Septembre 2022
She-Hulk: Attorney at Law // Saison 1. Episode 5. Mean, Green and Straight Poured into these Jeans.
Je ne sais pas vraiment ce que She-Hulk: Attorney at Law cherche à faire par moment. Si l’épisode n’est pas mauvais, il n’est pas aussi surprenant que j’avais envie de l’espérer. Dans cet épisode, She-Hulk découvre que Titania détient le nom « She-Hulk » et décide alors de la poursuivre pour contrefaçon de marque. L’évolution de She-Hulk/Jessica Walters est intéressante mais c’est bien la seule chose que semble faire She-Hulk: Attorney at Law. La série ne s’intéresse pas vraiment dans ses personnages secondaires et préfère alors bâcler leurs aventures. Pour ce qui est du procès en lui-même, je dois avouer que c’est assez amusant pour tenir sa promesse de divertissement léger. La fin de l’affaire est prévisible et n’apporte rien de neuf à l’histoire de la série. C’est sans compter sur le fait que d’un point de vue purement judiciaire, She-Hulk: Attorney at Law reste toujours superficielle. Il n’y a rien qui est véritablement creusé sur l’utilisation frauduleuse des marques et tout est fait pour rappeler que Jessica est parfaite en She-Hulk, notamment sur les applications de rencontres.
L’autre intrigue de cet épisode est quelque chose que l’on attend tous depuis un moment : le grand retour d’un super-héros Marvel qui va enfin devenir membre à part entière du MCU (même si c’est déjà le cas depuis le dernier Spider-Man). Dardevil va donc prochainement faire son retour. Sauf que l’épisode en lui-même, en dehors de créer une excitation certaine envers son retour, ne fait rien de neuf. Si She-Hulk: Attorney at Law est uniquement utilisée pour préparer le retour de Dardevil je trouve ça bête. On perd ici complètement l’intérêt des personnages secondaires car ils sont là mais ne font pas avancer l’histoire. A vouloir trop centrer She-Hulk: Attorney at Law sur son héroïne (qui pour le coup est excellente), elle en oublie aussi les enjeux narratifs d’une série. Il y a une crise existentielle que Jessica vit avec son personnage de She-Hulk qui apporte un peu de légèreté émotionnelle mais She-Hulk: Attorney at Law ne creuse jamais quoi que ce soit.
Avec des épisodes aussi courts que celui-ci, difficile de réellement voir la globalité du produit et profiter pleinement de tout ce qu’il peut nous offrir. L’affaire de la semaine est sympathique mais pas mémorable, les personnages secondaires transparents et le peu de développement personnel que l’on a autour de Jessica sont trop maigres pour réellement créer l’envie frénétique de revenir chaque semaine. Je pensais que She-Hulk: Attorney at Law allait devenir la nouvelle Ally McBeal mais malgré des qualités et notamment le jeu de Tatiana Maslany, je ne peux m’empêcher d’être déçu de la façon dont tout est traité avec autant de superficialité. La série n’est pas capable de faire briller un quelconque moment si ce n’est suggérer le retour d’un personnage emblématique. Peut-être que le costume de Jennifer dans le prochain épisode apportera plus que ce qui ressemble depuis un moment à du remplissage fainéant.
Note : 4.5/10. En bref, il y a plein de choses sympathiques mais tout est superficiel. En dehors de l’héroïne, l’intrigue de la semaine n’a rien de profond d’un point de vue juridique, les personnages secondaires sont mal développés et au final cet épisode semble uniquement servir un but : le retour d’un personnage emblématique.
Disponible sur Disney+
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