Critiques Séries : Gotham. Saison 1. Episode 7. Penguin’s Umbrella.

Critiques Séries : Gotham. Saison 1. Episode 7. Penguin’s Umbrella.

Gotham // Saison 1. Episode 7. Penguin’s Umbrella.


On sent avec cet épisode (comme avec le précédent), Gotham cherche à prendre son temps et je pense sincèrement que c’est un mal pour un bien. En effet, le résultat est plus que satisfaisant, surtout que les scénaristes trouvent une façon de mettre un peu plus en avant Gordon et son coéquipier, tout en faisant également évoluer l’histoire de Oswald Cobblepot aka The Penguin. L’épisode précédent était une façon comme une autre de remplir un épisode dans une saison mais avant tout de nous donner plus d’informations sur un personnage qui est amené à être là tout le temps mais dont on ne savait finalement que très peu de choses. Cet épisode n’est pas forcément à la hauteur de son titre, c’est à dire un épisode où le Penguin est vraiment le grand héros de l’histoire mais cela fonctionne malgré tout très bien car justement, la série cherche à nous offrir quelque chose de légèrement différent de tout ce qu’elle a pu faire autour du personnage. Cet épisode se concentre en grande partie sur le plus élaboré par Oswald Cobblepot qui souhaite créer une véritable guerre à Gotham. La série poursuit donc son envie de nous plonger dans un univers sombre et travaillé, tant sur le plan de l’écriture que de la mise en scène (la photographie est toujours aussi belle d’ailleurs) mais il faut aussi développer les personnages et le Penguin est le premier grand méchant.

Un méchant que j’aime bien, notamment pour son côté charismatique. Il impose quelque chose même si ce n’est pas ce qu’il y a de plus original non plus. Je ne pense pas que le but soit de rendre cet épisode plus original que d’autres épisodes de séries de ce genre là où le méchant est un peu excentrique sur les bords. Les flashbacks permettent une fois de plus à Gotham de nous donner de plus amples informations sur les personnages. On va découvre que Oswald a travaillé pour Falcone depuis qu’il a été surpris en train d’espionner pour Mooney. Maintenant il a intégré la famille Maroni, une façon comme une autre de faire un lien entre toutes les intrigues développées depuis le début de la saison et tout cela dans le but d’espionner pour le compte de… Falcone. Et forcément, il fait en sorte de garder Gordon dans sa manche et envie pour des raisons bien précise. Le face à face au début de l’épisode entre Gordon et son coéquipier était assez jouissif. On sait que de toute façon Gordon n’a pas fait le bon choix en laissant Oswald en vie mais Gordon et Bullock restent malgré tout un duo de choc qui fonctionne très bien. Car leur relation et l’alchimie qu’ils partagent se développe au fil des épisodes pour devenir de plus en plus intéressante.

Cet épisode ne déroge donc pas à la règle et parvient à nous délivrer quelque chose de jouissif. C’est du grand classique puisque ce n’est pas la première série policière à utiliser une relation sous cette forme ça, celle de la bonne comédie de pote-flics. Gordon a un plan, arrêter Falcone et le Maire James, sauf que tout cela n’est pas non plus aussi facile que l’on ne pourrait le croire au premier abord. Mais malgré tout, la perspicacité du personnage et le fait que la série cherche petit à petit à le rendre aussi intelligent et intéressant me plaît énormément. Je me demande donc bien comment tout cela va évoluer, surtout qu’en parallèle on a encore tout un tas de petites histoires. Comme Barbara, capturée par Victor Zsasz ou encore toute la petite histoire de Fish Mooney. Cette dernière prouve encore une fois qu’elle n’est pas le personnage légèrement pompeux du pilote et qu’elle gagne de plus en plus d’intérêt. En tout cas, à mes yeux c’est un bon personnage féminin qui, petit à petit, dévoile ses intérêts à Gotham et ce qu’elle cherche aussi à faire avec les autres. Car la guerre que Oswald semble préparer n’est pas simple à mettre en place et la série doit prendre le temps de nous faire partager les tenants et les aboutissants de cette relation.

Note : 7.5/10. En bref, nouvel bon épisode pour Gotham.

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delromainzika

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M
Enfant je disais toujours à ceux qui me cherchait si je peux pas t avoir de face j'te prendrais en traître, Pingoo me fait le même effet.<br /> J analyse le geste de Gordon comme l idée que le méchant peut toujours être sauvé si on lui laisse une deuxième chance. Oswald joue d'ailleurs sur cette fibre que possède Gordon et qui sert á Valider l'espoir bien avant la venue Batman<br /> .<br /> On envie de se dire que c'est en réaction au rejet qu'il est devenu si méchant mais la vérité, c'est qu'il est fourbe, manipulateur.<br /> Mention Spéciale à l acteur qui le rend cent fois plus intéressant que Danny deVitto á l'époque !<br /> Perso je pense que la relation de Gordon avec son partenaire est en construction ya de l'admiration et même un peu testostérone , en effet ,certaines répliques laissent penser que Bollock a d abord pris Gordon de haut je connais petit je te montrer le vie.<br /> Depuis qu'il connaît la vérité sur pingouin,ya du respect viril qui s'est installé,meme si on se doute qu'il y aura forcement un retour de bâton.<br /> <br /> J'attends de cette série quelle réponde à la commande: Développer les caractères secondaires avec minutie, ED.Nygma est savoureux et double face qui sera incarné par nicolas D'Agosto (Masters of Sex) devra se hisser au niveau....<br /> Pour se qui est du jeune Bruce il a décider de prendre ses bullies de face, ah! c'est pas souvent drôle la vie de Super en culottes courtes !<br /> Heureusement il ya Alfred si Sexxxxy!
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