Critiques Séries : American Horror Story : Cult. Saison 7. Episode 1.

Critiques Séries : American Horror Story : Cult. Saison 7. Episode 1.

American Horror Story : Cult // Saison 7. Episode 1. Election Night.


Comme chaque année, American Horror Story est une série que j’attends avec grande impatience. L’idée d’utiliser les élections en guise de point de départ de cette nouvelle saison est une idée intéressante avec laquelle la série a un peu de mal. Mais ce n’est pas spécialement ce qu’il y a de plus important dans « Election Night » car ce n’est qu’un point de départ pour une histoire d’horreur et je pense que ma coulrophobie ne va pas aller en s’arrangeant. Un peu comme le personnage de Sarah Paulson dans la série. Pour le moment, ce premier épisode nous présente les différents personnages et les différentes intrigues qui vont être développées durant la saison. Et pour le coup, ça fonctionne. Car American Horror Story : Cult veut se concentrer sur nos pires peurs et en l’occurence ici ce sera dans cet épisode la peur des clowns. Ryan Murphy continue d’explorer la peur mais ici de façon différente. Car l’élection de Donald Trump est une peur en soi. Le personnage de Kai Anderson (incarné par Evan Peters) délivre d’ailleurs un discours intéressant sur le pouvoir de la peur et ce qu’elle peut faire. Si l’approche est un peu facile et que American Horror Story : Cult va alors avec les gros sabots, le personnage de Kai est finalement une bonne entrée en matière. Sans compter que sa soeur joue elle aussi un rôle intéressant dans cet univers.

Certaines scènes sont assez impressionnantes et savent créer quelques frissons (la scène dans le supermarché, celle du camion de glaces, etc.) et c’est pour cela que la série fonctionne si bien. Il y a quelques bonnes références (notamment Twisty the Clown qui revient au début de cet épisode, permettant de créer un lien avec les saisons précédentes de American Horror Story). Mais American Horror Story : Cult a encore des efforts à faire pour que la curiosité se transforme en passion. La caricature est sympathique, mais elle a encore besoin d’être développée afin que le résultat soit bien plus passionnant. On nous présente alors plusieurs personnages, comme le couple Aly Mayfair-Richards (Sarah Paulson) et Ivy (Alison Pill). En prenant un couple lesbien, Ryan Murphy envoie un message direct à Donald Trump et cette peur qu’il y a aux Etats-Unis que la démocratie soit morte (alors que bon, on sait que c’est plus de peur que de mal aussi dans un sens). Pour que de créer des mystères comme les saisons précédentes, cette saison semble se diriger vers quelque chose de légèrement différent, utilisant la peur comme moteur narratif plus que les mystères d’une série. Pourquoi pas, reste à voir maintenant comment tout cela va évoluer maintenant car il y a pas mal de bons trucs en stock et le casting s’avère séduisant.

Note : 8/10. En bref, en jouant avec nos peurs réelles et les phobies que cela peut faire remonter, American Horror Story : Cult délivre une belle introduction.

Retour à l'accueil
Partager cet article
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
À propos
delromainzika

Retrouvez sur mon blog des critiques de cinéma et de séries télé du monde entier tous les jours
Voir le profil de delromainzika sur le portail Overblog

Commenter cet article
V
Alors c'est rare mais je suis pas du tout d'accord j'ai trouvé ça très moyen ! Déjà Sarah Paulson qui ne fait que criée sans cesse c'est ridicule et l’épisode on dirait un vieux film d'horreur qu'on peut trouvé sur internet il n'y a aucune originalité alors que c'est ça que j'aimais dans la série. Le seul truc que j'ai aimé c'est le clin d'oeil à la série Mentalist quand les clowns dessinent un smiley rouge après avoir tué l'ancien acteur principal de la série.
Répondre