Critiques Séries : 4400. Saison 1. Episode 12.

4400 // Saison 1. Episode 12. Group Efforts.

Cet épisode de 4400 se transforme en whodunnit après le cliffhanger de l’épisode précédent. Si j’apprécie l’effort, la série a une dynamique toujours très étrange. Mais pour une fois, c’est un peu plus efficace que ce que l’on a pu voir précédemment dans la série. Il fallait bien que la série s’active alors que cet épisode est l’avant dernier de la saison. Peut-être que cet épisode est le plus réussi car c’est Scott Peters, le co-créateur de la série originale, qui s’est chargé de sa mise en scène. Le destin de Rev reste un mystère et les menaces continuent de planer au dessus de tous nos personnages. 4400 est une série qui aime bien les histoires de ses personnages et notamment leurs relations. Ce n’est pas l’aspect le plus intéressant de la série originale et 4400 nous replonge encore dans une thématique épisodique : amour, loyauté et bien évidemment trahisons. Le passé de Mildred est intéressant sur le papier et sa relation avec sa soeur Millicent aussi mais il n’y a aucun effort de fait pour que cela soit aussi palpitant que le reste de cet épisode.

Car bien évidemment, ce qu’il y a de plus intéressant dans cet épisode c’est le reste et cette histoire de meurtre sans corps. Cela pourrait ressembler aux prémices d’un livre d’Agatha Christie et bien que cela soit écrit avec simplicité c’est tout de même plus intéressant que le reste. Car 4400 parvient à installer une certaine forme de tension palpable qui fonctionne. Par ailleurs, 4400 semble chercher à faire plaisir aux fans de la série originale. En dehors du réalisateur de cet épisode nous avons l’introduction de Caleb, leader étrange d’une communauté incarné par John Patrick Fueger (que l’on connaît de la série originale). L’acteur s’en sort assez bien avec le peu qu’il a entre les mains. Je dois avouer que je suis passé à autre chose avec cet épisode puisque désormais je le préfère sous les traits de Ruzek dans Chicago P.D. La série implique donc que Caleb abuse sexuellement de Millicent d’une certaine façon.

Avec son poncho et ses cheveux longs, son personnage prête un peu plus à rire qu’autre chose. Je ne suis pas le plus grand fan de tout ce que 4400 fait mais cet épisode a le mérite de faire monter un peu la pression pour créer des intrigues plus palpitantes. Les révélations sur le passé ne sont pas assez prenantes pour créer l’engouement que la série veut créer mais le présent et l’enquête du groupe est un peu plus efficace. Reste à savoir ce que le dernier épisode de la saison peut nous offrir. En tout cas si une saison 2 voit le jour j’espère sincèrement que les scénaristes vont aller piquer des idées dans la série originale en dehors des prémices de base car 4400 a réellement à apprendre de la série originale.

Note : 5/10. En bref, un épisode plus intéressant et palpitant que le reste de la saison. Probablement même le plus réussi de tous.

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