Critiques Séries : The Originals. Saison 1. Episode 22. From a Cradle to a Grave.

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The Originals // Saison 1. Episode 22. From A Cradle to a Grave.
SEASON FINALE


Après nous avoir offert des épisodes en perte de vitesse, le précédent du nom avait permis à The Originals de renouer avec ce qui faisait son succès au début de la saison. Je dois avouer que j’attendais quelque chose de ce genre là pour conclure la saison mais je ne savais pas du tout si The Originals allait me l’offrir ou non. Ce n’est peut-être pas aussi intéressant que le final de la saison 5 de The Vampire Diaries et l’implication émotionnelle est très différente mais globalement cet épisode réussi à faire pas mal de choses. A commencer par le bébé de Hayley. C’est quelque chose qui a pris toute la saison a arriver à terme. On a donc enfin la naissance de cet enfant. Une naissance aussi fascinante qu’étrange. Cela fonctionne bien cette scène qui ouvre l’épisode mais j’ai légèrement eu l’impression que la série précipitait un peu trop les choses et que l’on passait donc du coq (l’épisode précédent) à l’âne (cet épisode). Comme quoi. De toute façon la naissance n’est pas la chose la plus importante. Ce bébé doit être sacrifié. C’est comme ça et puis c’est tout. Mais c’est intéressant de voir que Klaus est impuissant. C’est l’une des premières fois que l’on peut voir le personnage au sol sans pouvoir faire grand chose.

Mais c’est une bonne idée que de donner cette occasion au personnage de nous offrir une prestation plus en douceur mais aussi plus en douleur dans la seconde partie de l’épisode. Cet épisode ne cherche pas nécessairement à revenir au sujet de base de la saison (le combat de Klaus pour la ville de la Nouvelle Orléans) mais au fond, même de sacrifice est une question de pouvoir. Les sorcières ont beau être malignes et fortes, elles ne sont pas plus malignes et fortes que les vampires. Elles ne pouvaient donc pas gagner contre Klaus et accessoirement Marcel qui va se joindre au spectacle au dernier moment. L’arrivée de Marcel pour sauver l’enfant de Klaus à la dernière minute est une belle façon pour lui de revenir sur le devant de la scène sans devoir encore une fois mettre sur le tapis son animosité envers Klaus. Car ce dernier va maintenant est plus clément vis-à-vis de Marcel et l’accepter comme l’un des siens. Sauver sa progéniture aura donc sauvé la vie à Marcel mine de rien. C’était une très bonne idée en tout cas. Le bébé ne pouvait de toute façon pas mourir. D’une part car l’on n’est pas dans la série la plus sanguinaire qu’il soit, même capable de tuer un bébé et d’autre part car il y a déjà eu suffisamment de boucherie comme ça cette année.
vlcsnap-2014-05-16-22h32m56s183.jpgCe bébé permet aussi le grand retour de Rebekah. Bien que cette dernière ne soit là que pour faire un petit coucou, elle est au moins là pour remplir l’épisode de quelques belles émotions. C’était mignon et puis il y avait même dans ces retrouvailles un vrai arrière goût de réussite. L’épisode met cependant à l’écran les loup garous. C’est donc pour la prochaine saison qu’ils vont commencer à réellement prendre de l’ampleur. En éliminant une partie de l’histoire des sorcières et en se concentrant sur les retrouvailles entre Marcel et Klaus (pour la deuxième fois cette année avant que l’un des deux ne mette un poignard dans le dos à l’autre, comme d’habitude), The Originals aurait donc beaucoup plus de temps à consacrer aux loup garous. Il ne faudrait pas que cela soit trop proche de ce que va faire l’an prochain The Vampire Diaries qui à mon humble avis va aussi faire revenir les loup garous sur le devant de la scène. L’issue de l’épisode et donc son cliffangher donnent sacrément envie de voir ce que The Originals a encore en stock pour nous. Je trouve ça particulièrement jouissif mine de rien de me dire que la série a encore autant de potentiel. La prochaine saison, si elle est bien faite, a donc déjà de bonnes bases.

Note : 7/10. En bref, un final de saison réussi pour The Originals.

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Again, look at the journal's Guide for Authors, but an ideal length for a manuscript is 25 to 40 pages, double spaced, including essential data only.
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