21 Janvier 2021
Shadow in the Cloud // De Roseanne Liang. Avec Chloe Grace Moretz, Nick Robinson et Beulah Koale.
Parfois pour faire un bon film il n’y a pas besoin de grand chose et l’on retrouve alors ici le Max Landis scénariste de Chronicle (et pas celui de Bright). Mais son scénario a été modifié par celle qui a également mis en scène cette aventure dans les airs : Roseanne Liang (Do No Harm). Au départ, je dois avouer que l’on est un brin perdu par le film qui semble s’estampiller réaliste et qui plonge dans le fantastique à toute berzingue. Mais c’est justement ce qui fait toute la force de Shadow in the Cloud, ce savoureux mélange de fond de Seconde Guerre Mondiale et de créature fantastique où le destin de cet avion repose sur une jeune pilote incarnée par Chloe Grace Moretz. La durée courte du film en fait un divertissement fun où il n’y a aucun temps mort. On s’éclate à suivre les aventures de notre héroïne alors qu’elle est coincée dans sa bulle où elle doit observer les nuages en quête d’avions japonais ennemis. Bien que j’ai adoré une grande partie de Shadow in the Cloud, il y a aussi quelques défauts mais la réalisatrice fait suffisamment bon usage à l’écran de son actrice pour que l’on oublie parfois certains défauts sous le paillasson.
Une jeune pilote embarque dans un avion avec un mystérieux sac noir. Son équipage est entièrement composé d'hommes odieux. Ils vont, pourtant, devoir tous faire face à une embuscade japonaise mais aussi à une mystérieuse entité maléfique.
Ce qui est intéressant dans ce film à héroïne c’est que notre héroïne n’a pas besoin d’autres personnages pour exister à l’écran. Elle est une grande partie du film seule, dans sa bulle, alors que l’on est spectateur du danger qu’elle est en train de vivre. Shadow in the Cloud est donc clairement un film qui en a sous la carcasse et qui va exploiter intelligemment tout ce qu’il peut pour nous surprendre. La créature (qui est l’un des dangers du film) est quant à elle utilisée intelligemment aussi. J’ai eu l’impression de revoir Jurassic Park et la façon dont Steven Spielberg aimait suggérer le dangereux dinosaure afin de créer une angoisse palpable. La durée courte du film (et le côté restreint du lieu) ne permet pas forcément de profiter pleinement de ce que Roseanne Liang aurait pu faire mais le rythme est soutenu jusqu’au bout et l’on ne s’ennuie pas. Au contraire, j’avais envie que cela dure un peu plus longtemps. Quoi qu’il en soit, Shadow in the Cloud ne sera probablement pas l’un des films mémorables de 2021 mais il m’a marqué par sa façon d’aborder le féministe sans le prisme masculin, mélangé à l’horreur de la Seconde Guerre Mondiale et une créature pop qui aurait pu sortir d’un Godzilla.
Note : 7.5/10. En bref, c’est fun et on s’éclater sans s’ennuyer du début à la fin. Les multiples dimensions du scénario permettent de garder un rythme soutenu et Chloe Grace Moretz aura été ici le casting parfait.
Prochainement en France
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