27 Janvier 2021
Snowpiercer // Saison 2. Episode 1. The Time of Two Engines.
L’avantage de cette saison 2 c’est que l’on reprend l’histoire là où la saison 1 nous avait laissé. Le renouvellement de la série probablement avant la fin du tournage de la saison 1 permet donc de créer un véritable lien entre les deux saisons sans donner l’impression qu’il y a eu plusieurs mois entre les deux. D’ailleurs, Snowpiercer est déjà renouvelée pour une saison 3 ce qui impliquera probablement que les deux saisons vont elles aussi pouvoir se suivre de façon fluide. L’arrivée de Big Alice est une bonne chose pour faire avancer le train. Les héros de la saison 1 viennent juste de terminer leur combat pour la démocratie avant l’arrivée brutale d’un nouvel ennemi. Cet ennemi requière l’aide de tous les voyageurs du train. C’est la menace sur laquelle la saison s’était donc arrêtée que l’on reprend cette aventure de façon plutôt efficace. Il n’y a pas de temps morts (en dehors de quelques scènes sur la seconde partie de l’épisode) mais un manque encore d’enjeux qui pourraient faire de ce récit quelque chose de brillant. Snowpiercer reste donc fidèle à ce que l’on a vu dans la saison 1 et ce n’est pas toujours une bonne chose.
Le fait que la série reprenne directement derrière le wagon précédent veut aussi dire qu’elle reprend les problèmes qu’elle a connu dans ce wagon. Mais « The Time of Two Engines » est un épisode excitant, palpitant alors que les enjeux n’ont de cesse de monter. Une grande partie des personnages de la queue du train ont le même but : défendre Snowpiercer. C’est une idée assez bien ficelée même si tout n’est pas parfait non plus. Disons que Snowpiercer n’oublie pas les poncifs de la saison précédente et les réintègre à sa façon. Mr Wilford a son intérêt là aussi même si je trouve que par moment la série ne sait pas quoi faire de chacun de ses personnages. Pourquoi ? Simplement car elle en a tellement à utiliser que l’on ne passe pas toujours suffisamment de temps avec chacun d’eux. Ruth de son côté me fait et fera toujours penser à un vilain de Hunger Games et l’utilisation de The Freakiest Show de David Bowie a un moment de l’épisode (ce qui a probablement dû coûter une petite fortune en droits d’auteur) est une belle occasion de rappeler le côté parfois très rustique de l’univers de Snowpiercer.
Je ne sais pas forcément ce que la série veut faire par la suite si ce n’est poursuivre tout ce qu’elle a introduit précédemment dans de nouvelles aventures. Les scénaristes délivrent ici un joli petit épisode sans grandes surprises par moment mais avec quelques moments de grâce qui font le succès de la série.
Note : 6/10. En bref, un retour efficace.
Disponible sur Netflix
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