5 Juillet 2022
Code Name: Banshee // De Jon Keeyes. Avec Jaime King, Antonio Banderas et Tommy Flanagan.
Jon Keeyes et Matthew Rogers ont encore frappé. Après The Survivalist l’an dernier (avec Jonathan Rhys Meyers et John Malkovich), la mode actuelle pour d’anciennes gloires est de faire le bonheur de la SVOD de seconde zone. Je n’attendais rien de Code Name: Banshee et j’ai malgré tout été déçu. Il y a de l’action mais en dehors de cette sensation de rythme artificielle il n’y a pas grand chose. La scène d’ouverture du film symbolise assez bien le film et le fait qu’il n’a pas grand chose à offrir. Il y a de l’action et cela aurait pu donner quelque chose mais rapidement le film devient ennuyeux. C’est comme si le budget avait été mis dans une séquence et que le reste devait se contenter des dernières miettes. Quand on fait un film d’action, il y a un minimum de travail à faire sur le visuel pour tenter de lui apporter quelque chose. Jon Keeyes retrouve son filtre jaune pipi qu’il avait déjà mis dans ses précédents films. Je ne sais pas quel réalisateur a un jour ajouté ce filtre pour que tout le monde ait envie de faire la même chose. C’est juste… moche. Mais même dans la mise en scène, l’action est assez plate, pas très ambitieuse.
Une tueuse indépendante, dont le nom de code est Banshee, tombe dans une embuscade tendue par Anthony Greene, un puissant mercenaire qui a tué son père et qui cherche maintenant à éliminer Caleb, son ancien mentor. Banshee part à la recherche de Caleb...
Je suis vraiment étonné que de nos jours avec toute la technologie que l’on a entre les mains au service du cinéma que les réalisateurs se contentent de reproduire les erreurs des réalisateurs qui mettaient en scène Dolph Lundgren (et le font toujours) ou encore (et c’est pire) Steven Seagal. Certaines scènes sont illisibles tellement elles sont sombres alors que ce genre de film aurait mérité plus de scènes en extérieur afin de peut-être apporter un peu d’originalité au récit. La seule originalité vient probablement d’Antonio Banderas, roux et presque méconnaissable. L’acteur est souvent bon dans ce qu’il incarne mais il est incapable de sauver son personnage dans Code Name: Banshee. L’intrigue est tellement creuse et monotone qu’il est difficile de se prendre au jeu. Il ne se passe pas suffisamment de choses pour rester accrocher jusqu’au bout sans difficulté. Il y a quelques scènes d’action mais le film préfère prendre son temps et délivrer des dialogues monotones sans intérêt. Je n’ai rien contre les DTV mais Code Name: Banshee s’ajoute à la très longue liste des gros ratés.
Note : 2/10. En bref, en dehors d’Antonio Banderas aussi roux que le Chat Potté qu’il incarne vocalement au cinéma, Code Name: Banshee n’a rien à offrir de mémorable à cause de la mollesse de son récit.
Prochainement en France
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