Critique Ciné : Esther 2 - Les Origines (2022)

Critique Ciné : Esther 2 - Les Origines (2022)

Esther 2 : Les Origines // De William Brent Bell. Avec Isabelle Funhrman, Julia Stiles et Rossif Sutherland.

 

Esther (2009) était une agréable surprise. Le film en question n’a jamais été un succès mais a gagné ses adeptes dont je fais parti. J’ai toujours été fasciné par l’horreur mettant en scène des enfants (ou des jouets - expliquant ma fascination pour Chucky -). Je n’aurais jamais imaginé voir un jour une suite d’Esther, peut-être aussi car le film original se suffisait à lui-même et qu’il est devenu l’un de mes films d’horreur préféré à sa façon. Pour autant, l’idée de faire un prequel douze ans plus tard m’a rendu curieux. De cette idée tordue naît donc Esther: Les Origines, racontant ce qui s’est passé avant que Esther ne devienne l’orpheline adoptée au début du premier film. William Brent Bell (Stay Alive, The Boy), réalisateur d’horreur chevronné pour lequel j’ai pas mal d’affection, réalise l’exploit de faire un prequel palpitant dont les twists (et il y en a un très juteux qui bouscule complètement l’histoire du film) et la tension ne fait qu’augmenter au fur et à mesure.

 

Après avoir orchestré une brillante évasion d'un établissement psychiatrique, Esther se rend en Amérique en se faisant passer pour la fille disparue d'une famille aisée. Mais, face à une mère prête à tout pour protéger sa famille, son plan va prendre une tournure inattendue. Il vous reste beaucoup de choses à découvrir sur Esther…

 

Tout débute rapidement et j’ai toujours eu un goût prononcé pour les films capables d’introduire rapidement leur sujet. Après tout on connaît déjà Esther donc une réintroduction n’est pas nécessaire. Le prologue du film est donc rythmé et surprenant. C’est sanglant et l’on retrouve le côté sanguinolent du film d’origine. Pour autant, une fois cette introduction passée le film prend un tournant classique de film d’horreur. Esther se retrouve dans une (première) famille et doit s’adapter. On passe plus ou moins par les étapes que l’on a déjà vu dans le premier film à quelques différences près dont un twist qui fait basculer le film dans un sens complètement différent. Julia Stiles est réellement parfaite dans son rôle et je dois avouer que je ne m’attendais pas du tout à voir Esther: Les Origines aller dans cette direction. Mais l’intelligence du récit est de savoir justifier ce qu’Esther était avant le premier film.

 

Il y a quelques frissons bienvenus mais Esther: Les Origines ne se repose pas toujours sur l’horreur visible. Il y a énormément de choses psychologiques qui fonctionnent grâce à l’ambiance que William Brent Bell installe avec sa mise en scène. C’est pesant afin aussi de nous attacher au personnage d’Esther (alors que l’on sait ce qu’elle est dès le début de ce film, même si l’on n’a pas vu le premier volet). Rares sont les prequels réussis mais Esther: Les Origines en fait partie. Le concept est bon et l’exécution est elle aussi réussie. Sans parler du fait que Isabelle Fuhrman incarne douze ans plus tard le même personnage. C’est fascinant.

 

Note : 7/10. En bref, un prequel réussi à un premier film déjà tordu et classique à mes yeux.

Sorti le 17 août 2022 au cinéma

 

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