22 Août 2022
Les Gagnants // De AZ et Laurent Junca. Avec JoeyStarr, AZ et Alban Ivanov.
Deux boulets passent une semaine chez leur idole, un être puant qui se moque de ses propres fans. Avant même de regarder Les Gagnants, on connaît la fin : le héros sera sur le chemin de la rédemption et aura appris sa leçon de vie. Tom Leroy est donc un humoriste con, qui reste con jusqu’au bout du film. Ce que je regrette avant tout dans Les Gagnants c’est la façon dont le film gâche ses talents. Alban Ivanov, brillant dans La Traversée cette année, se retrouve ici en fan de tarte tropézienne sans pouvoir faire quoi que ce soit de réellement bon. Aucun rire ne ressort de cette comédie en dehors de tous ces moments gênants qu’elle enchaîne. Nous avons donc des personnages boulets, qui agissent comme des boulets, font des blagues de boulets et finissent par n’être que de vrais beaufs sans intérêt. Car le film, exaspérant à souhait, n’arrive jamais à trouver le juste milieu et ainsi à amuser la galerie. Les running gag sont éculés et lourds et les personnages deviennent alors ultra niais, sans intérêt.
Deux gagnants vont passer une semaine à Marseille chez leur idole, filmés en live sur les réseaux. Problème : les deux gagnants sont des boulets...
Je ne comprends pas trop ce que le scénario de AZ et Laurent Junca voulait nous raconter. L’humour manque alors que l’on a tout de même un personnage qui est sensé être humoriste. Pourtant ce n’est pas un manque de talents. Alban Ivanov est souvent génial dans ses rôles et JoeyStarr a une capacité assez forte pour faire délirer le spectateur quand il se donne à fond. Mais JoeyStarr s’ennui clairement dans ce film et cela se ressent. Cela pèse tellement que son personnage exécrable l’est encore plus à l’écran. Tout le monde est dans un surjeu total, rendant les personnages encore moins intéressants. La bande annonce ne vendait pas le film de l’année mais j’espérais au moins rire un peu. Les Gagnants enchaîne alors les gags débiles montés avec les pieds et sans véritable raccord. C’est mal monté, mal mis en scène et mal écrit jusqu’au bout. La vulgarité ordinaire n’a jamais fait une bonne comédie. Comment peut-on encore produire des films de cet acabit ? Ce n’est même pas inspiré cela inspire la haine contre le producteur et ceux qui ont fait ce film.
Note : 1/10. En bref, passez vite votre chemin c’est une perte de temps totale.
Sorti le 13 avril 2022 au cinéma
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